L’accident vasculaire cérébrale touche plus de 150.000 personnes chaque année dans notre pays. C’est avec 40.000 morts que l’AVC est la 3e cause de mortalité chez les hommes et la 1ère chez les femmes. Lorsque l’on survit à un AVC, les séquelles peuvent être invalidantes et définitives.
Diminuer de moitié le risque d’AVC en se focalisant sur les AIT
Pourtant, selon le chef de service de neurologie, du centre d’accueil et du traitement de l’attaque cérébrale exerçant à l’hôpital Bichat à Paris, bien des décès pourraient être évités, car selon ses propos, plus de 25% des cas seraient précédés par un accident ischémique transitoire « AIT » et les résultats d’une étude internationale réalisée par ce même spécialiste démontreraient que si les patients étaient pris en charge 24 heures après son apparition, le risque d’AVC serait réduit de moitié. Ces conclusions ont été publiées dans le New Journal of Medecine.
Qu’est ce qu’est un AVC ?
C’est lorsque la circulation sanguine est interrompue par un vaisseau sanguin bouché : les cellules du cerveau ne reçoivent plus l’oxygène nécessaire. Des signes précurseurs sont à connaitre, faiblesse, engourdissement d’un bras, d’une jambe, de la moitié du corps, difficulté pour parler, trouble de la vision, un mal de tête important. Tous ces symptômes doivent être pris en considération très vite et même s’ils s’atténuent au bout de quelques minutes. Une minute de perdue, c’est deux millions de neurones détruits.
Comment s’en préserver ?
Surveiller sa tension artérielle, plus de 10 millions de personnes en France souffrent d’hypertension, d’autres facteurs sont également à prendre en compte, le diabète, l’alcoolisme chronique, le tabac, les contraceptifs oraux, le cholestérol. Il en résulte qu’au vu des conclusions de cette étude, il est important que des cliniques d’AIT (accident ischémique transitoire) ouvrent en France et dans le monde, actuellement dans notre pays seulement deux existent, celle de Bichat à Paris et celle du CHU de Toulouse.
Si cette initiative était mise en place, entre 25.000 et 30.000 AVC pourraient être évités. Le spécialiste en charge de cette étude espère que tous les travaux réalisés feront prendre conscience aux autorités sanitaires l’importance et l’urgence de la situation.
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