Les araignées sont des animaux timides et peureux. Lorsqu’elles se sentent en danger, elles se mettent en position de défense, elles mordent. Certaines fabriquent un poison chimique redoutable, ils n’ont pas tous le même effet, leur toxicité diffère selon les espèces. Environ 98% des morsures se révèlent être inoffensives. Aucune preuve scientifique ne donne comme information qu’une araignée puisse transmettre des maladies infectieuses, mais en revanche, elles jouent un rôle écologique essentiel en consommant des insectes qui en véhiculent. Toutes les araignées sont carnivores. Les espèces véritablement dangereuses pour l’Homme ne dépassent pas une dizaine sur plus de 40.000 espèces recensées.
Réduire les effets de l’AVC via un venin d’araignée
En France, les morsures d’araignée sont surtout présentes dans le sud-est en bordure de la Méditerranée. On compte 5 à 10 cas par an de cas provoqués par la veuve noire européenne. La douleur ressentie lors d’une morsure d’araignée peut durer de 5 à 60 minutes, cela reste localisée. En France, la morsure de cette espèce est quasi indolore mais une inflammation peut survenir, ainsi qu’une agitation, des sueurs, un trouble de la tension artérielle, des crampes, des courbatures. La morsure peut entraîner le décès chez les enfants, les personnes âgées mais la mortalité est inférieure à 1%.
L’araignée Hadronyche Infensa offre une piste pour lutter contre les AVC
Selon une étude des chercheurs de l’institut de bioscience moléculaire à l’université de Queensland en Australie, le venin d’araignée pourrait avoir une fonction de protection du cerveau après un accident vasculaire cérébral, cette protéine est un véritable espoir pour la recherche. Les résultats de l’étude ont été publiés dans le compte-rendu de l’Académie américaine des sciences. Cette protéine a été décelée dans le venin de l’araignée Hadronyche Infensa que l’on trouve en Australie. Cette découverte est une vraie avancée pour les scientifiques qui à l’heure actuelle ne savent toujours pas comment protéger les patients victimes d’un AVC.
L’équipe en charge de cette étude cherchent des moyens pour financer des essais cliniques afin de mettre en place le plus rapidement possible un traitement. Chaque année, plus de 6 millions de personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral, près de 5 millions en gardent des séquelles. En France, une personne en est victime toutes les 4 minutes.
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