Le bébé avait été secoué à deux reprises et ces gestes avaient causé sa mort. Dans l’Essonne, la justice a rendu son verdict à l’encontre d’une femme.
Alors qu’un bébé a été découvert dans les toilettes de l’aéroport d’Orly quelques minutes après l’accouchement, une autre affaire concernant un nourrisson rythme l’actualité. Pour comprendre les faits, il faut retourner en 2011 et à l’époque à Athis-Mons, une femme âgée d’une quarantaine d’années avec été sollicitée par des voisins. Cette dernière devait garder un œil sur le bébé, mais elle a dérapé à deux reprises. En effet, à cause des pleurs, cette femme avait secoué l’enfant, sa tête avait alors basculé d’avant en arrière.Un bébé secoué et tué dans l’Essonne
Au cours de l’après-midi, le bébé avait été secoué une seconde fois et le même geste avait été réalisé. Toutefois, le nourrisson avait perdu connaissance après avoir saigné du nez. Lorsque son mari était rentré au domicile, il avait constaté que l’enfant respirait avec difficulté et il voulait joindre un médecin. La quadragénaire avait réussi à l’époque à le dissuader puisqu’il avait simplement appelé les parents. Le conjoint âgé de 38 ans n’avait selon ses propos pas constaté que la situation était aussi grave, il a donc été acquitté malgré les charges de non-assistance à personne en danger.
La justice de l’Essonne a rendu son verdict à propos du bébé secoué
En parallèle, l’autopsie a révélé que l’enfant avait été secoué, et ces deux gestes étaient à l’origine du décès. Lors de l’ouverture du procès, cette femme a tenté de se justifier en précisant qu’elle ne lui voulait aucun mal, car elle avait de l’affection pour les parents et le nourrisson. Selon l’accusée, elle n’avait « pas fait exprès », car elle souhaitait simplement le calmer. La justice a donc rendu son verdict dans l’Essonne puisque cette femme de 46 ans a été condamnée à six ans de prison pour violences volontaires qui ont entrainé la mort sans pour autant avoir l’intention de la donner. La peine de prison a été plus faible que les réquisitions de l’avocate générale qui demandait 8 ans.
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