Les évacuations des Roms en France est en augmentation depuis quelques mois. La population qui habite dans ces bidonvilles crées à la périphérie des grandes agglomérations ou les squats improvisés sont évalués à environ 21.537 personnes, plus de 16.949 auraient été évacués de ces endroits de fortune ces derniers temps.
Des chiffres qui paraissent ne pas correspondre à la réalité au vu de la population grandissante dans les camps de Roms. Ils suscitent bien des désagréments, des conflits, des problèmes sanitaires, les mairies doivent prendre des décisions parfois pénibles, mais comment faire autrement ? La délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (DIHAL) a recensé que pour l’année 2014, 394 camps étaient répartis sur le territoire Français, une carte avec plus de précision est à découvrir. Un bidonville, l’un des plus anciens de France installé en Seine-Saint-Denis depuis 2008 est menacé d’expulsion, les Roms ont lancé une pétition et en quelques jours, ils ont déjà récolté plus de 2300 signatures électroniques.
Les habitants sont en faveur du camp de Roms de La Courneuve
Dans les semaines à venir, un camp de Roms situé dans la banlieue parisienne devrait être expulsé, il se trouvait dans cette périphérie depuis plus de sept ans, ceci a été révélé par Médecins du Monde. Cette ville de La Courneuve qui est en grande majorité communiste souhaiterait que le maire revienne sur sa décision, selon les habitants la commune est réputée pour la solidarité et une telle expulsion serait contraire à cela, plus de 300 hommes, femmes et enfants se retrouveraient dans la rue.
Le démantèlementdes bidonvilles de Roms doit faire l’objet de propositions
Le collectif « Romeurope » avait publié un communiqué au mois de juillet dernier en spécifiant que toutes ces expulsions étaient un drame pour les Roms. Depuis 2012, les expulsions doivent être précédées de propositions d’hébergements. Les Roms sont un peuple sans territoire, en 2014 la France a été critiquée par le rapport d’Amnesty internationale, l’ONG a mis en évidence des violences répétées à l’encontre de cette population, dont la motivation, première serait la haine. Les expulsions sont également contestées, car elles sont jugées « épouvantables ».
Les Rooms installés dans ces camps de fortune sont bien souvent décriés par les habitants qui vivent aux alentours, ils n’en peuvent plus de cette insécurité grandissante, même si les expulsions sont des moments difficiles pour cette population pauvre, il faut aussi penser aux personnes qui supportent tout cela, des solutions existent, mais lesquelles ?
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