À Bordeaux, une trentenaire avait subi une IVG, mais des complications lui ont coûté ses 4 membres, elle a été amputée.
La direction du CHU ne souhaite effectuer aucun commentaire sur cette affaire puisqu’une instruction au pénal a été enregistrée. Ces faits tragiques datent de 2011 et pendant l’été, une jeune femme de 36 ans a été contrainte de subir une amputation. Elle avait bénéficié d’une IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) en accord avec son mari. Cette grossesse était survenue peu de temps après la venue au monde d’un troisième enfant.
A Bordeaux, une IVG puis une septicémie
Selon une information de Sud-Ouest, la trentenaire avait donc subi cette IVG et elle avait eu l’occasion de regagner son domicile le lendemain. Toutefois, des complications ont été observées et de retour à la maternité, l’interne l’avait à nouveau permise de retourner chez elle. Auparavant, le corps médical avait enlevé le stérilet qui avait été appliqué après cette interruption. Toutefois, la situation ne s’est pas arrangée puisque le médecin constate que la trentenaire souffre d’une septicémie. Elle est de nouveau renvoyée à son domicile puisque son état de santé selon le journal n’était pas considéré comme préoccupant. Toutefois, le soir venu, des antibiotiques ont été prescrits à cette jeune femme de 36 ans et mère de trois enfants.
À Bordeaux, une trentenaire a été amputée
À cause de cette infection, elle a été amputée de la main gauche, de son avant-bras droit et des deux pieds. La jeune femme et son mari ont décidé de témoigner pour faire part de cette tragique histoire survenue au CHU de Bordeaux. Le couple estime que la situation a dégénéré, car l’administration d’antibiotiques a été tardive. Ces derniers auraient eu l’occasion de limiter la nécrose des tissus et elle aurait éventuellement pu éviter l’amputation. La justice est désormais en possession de ce dossier.
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