À Bordeaux, un médecin et plus précisément un gynécologue a été mis en examen dans le cadre d’une IVG qui a débouché sur une amputation. La patiente concernée avait été opérée en Gironde et elle avait subi une septicémie.
L’IVG est une opération médicale qui consiste à interrompre une grossesse et elle n’est pas bénigne. Une jeune femme de 36 ans se retrouve désormais amputée des 4 membres à cause de cette intervention qui a tourné au cauchemar. Le médecin à l’origine de l’intervention est poursuivi en justice et il fait même l’objet d’une mise en examen pour des blessures involontaires.
Un médecin pratique un IVG à Bordeaux, mais la patiente est fiévreuse
Lors de cette instruction, il faudra déterminer les responsabilités de ce gynécologue du CHU de Bordeaux. Ce drame s’est déroulé en juillet 2011, une jeune femme souhaitait donc interrompre sa grossesse et la situation avait dérapé après l’intervention. Pour rappel, l’IVG est légale en France depuis 1975 et elle consiste sous une anesthésie locale ou générale d’aspirer à l’aide d’une canule l’œuf. Cette méthode peut être réalisée jusqu’à 12 semaines, les médecins ne peuvent plus intervenir par la suite. Généralement, il faut compter une dizaine de minutes et une visite de contrôle est programmée plusieurs semaines après l’IVG. Dans ce dossier, la jeune femme a été victime d’une forte fièvre.
Un médecin du CHU de Bordeaux placé en examen pour blessures involontaires
En se rendant à plusieurs reprises aux urgences, elle n’a pas eu l’opportunité la première fois de connaître les maux qui la faisaient souffrir. 48 heures après l’IVG pratiquée au CHU de Bordeaux par ce médecin, des antibiotiques sont prescrits. Elle apprend qu’elle est victime d’une septicémie et le personnel hospitalier a été contraint de l’amputer des deux pieds, de la main gauche et de l’avant-bras droit. Selon Pourquoi Docteur, si l’intervention avait été plus rapide, la jeune femme n’aurait sans doute pas été amputée des membres.
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