La bronchopneumopathie chronique obstructive concerne plus de 3,5 millions de Français mais cette maladie reste tout de même très méconnue. Elle cause pourtant plus de 16.000 décès et elle touche les bronches. Elle progresse lentement, devient invalidante, elle se caractérise par une diminution progressive du souffle. Dans plus de 80% des cas, la BCPO est causée par le tabac. Les autres facteurs à risque sont : le tabagisme passif, la consommation du cannabis, l’exposition à l’air pollué (poussière de charbon, organique, silo à grains, élevages de porcs…). La prévention, le dépistage précoce ainsi que le traitement sont indispensables afin de prévenir l’insuffisance respiratoire chronique.
La BCPO est une maladie particulièrement grave
Ce mercredi était la journée mondiale consacrée à cette pathologie, c’est l’occasion de rappeler combien le tabac peut être un facteur aggravant. Les malades ont besoin d’accompagnement afin de les sortir de l’isolement. La BCPO évolue lentement, les symptômes comme la toux, l’essoufflement, la difficulté à l’effort physique sont trop souvent ignorés des patients, la maladie reste sous-diagnostiquée. Pourtant, elle altère gravement la vie quotidienne des personnes qui en souffrent, plus de 50% déclarent une anxiété, plus de 93% rencontrent des difficultés, 23% constatent une dégradation de leur relation amicale, plus de 3/4 des patients s’isolent au fil de l’évolution de la maladie. L’entourage est alors essentiel. Pour le patient comme pour l’aidant, l’équilibre est parfois difficile à mettre en place.
Afin d’aider tous ces malades, plusieurs initiatives sont à l’étude pour améliorer leur vie au quotidien, des chèques santé émis par la star-up Care Labs permettent d’accéder à des services très utiles, pour mieux comprendre la maladie, une vidéo a été réalisée par Boehoringer Ingelheim. La phrase sélectionné pour cette journée mondiale est : avant de vous tuer, le tabac va vous asphyxier.
L’essoufflement, un symptôme de la BPCO est bien trop souvent banalisé
Les patients mettent cela sur le compte de l’âge. Une étude a démontré que plus de 20% des patients hospitalisés ne savaient pas qu’ils souffraient de cette pathologie invalidante. Le but de la campagne, faire connaître cette maladie ainsi que les dégâts causés par le tabac sur la santé. Les médecins tiennent à préciser qu’arrêter de fumer, c’est voir sa capacité pulmonaire évoluer comme celle d’un non fumeur. Les femmes sont de plus en plus concernées par la BCPO. 40% des fumeuses ont moins de 40 ans.
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