Le burn-out qui est un problème de santé préoccupant ne fait pas partie des maladies professionnelles. Ce fut la décision du Sénat qui a choisi de la retirer et d’annuler l’amendement.
Le travail peut être une source de pression et d’angoisse, ce cocktail nocif est largement inquiétant, car il impacte directement la santé. Les salariés évoluant dans un environnement problématique où les directives sont nombreuses et récurrentes ont la possibilité de perdre confiance et de déprimer. Le burn-out qui se traduit par un épuisement ne peut donc pas être considéré comme une maladie professionnelle selon la volonté du Sénat. Le Parti socialiste était à l’origine de celui-ci, mais il a été annulé.
Le burn-out qui existe depuis 1969 ne sera pas une maladie professionnelle
Dans certaines branches professionnelles où la tension est constante, les suicides peuvent être référencées et ces dernières années, nombreux sont les salariés à avoir choisi cette démarche. Ce burn-out possède les mêmes symptômes que la dépression, mais ils sont beaucoup plus fort et s’accompagnent d’une fatigue intense. Il existe depuis 1969 et il ne bénéficie pas d’une réelle reconnaissance.
Même si certains pensaient que cet amendement représentait un progrès non négligeable, le Sénat a mis un terme à toutes leurs espérances, car le texte a été annulé et cet épuisement professionnel ne sera pas reconnu en tant que maladie.
Le Sénat annule l’amendement concernant le burn-out
Au départ, le burn-out était surtout présent et évoqué pour le domaine où les employés apportent leur aide : infirmière, médecin, enseignant… Au fil du temps, les symptômes se sont généralisés et l’épuisement a rythmé le quotidien de nombreuses sociétés et peu importe leur taille. Le burn-out ne sera donc pas considéré comme une maladie professionnelle comme c’est le cas pour certains désagréments causés par l’amiante.
Le Sénat a rejeté l’amendement à deux reprises alors qu’un salarié sur cinq aurait déjà été victime d’un tel ressenti.
0 commentaires