Burn out : le travail devient une souffrance

Travailler en permanence, l’être humain peut-il devenir accro ? L’addiction peut se détecter dans bien des domaines, celui du travail ne fait pas exception. Les personnes qui ont une activité professionnelle très intense et soutenue quasi permanente et qui lors d’une interruption ressentent un manque, un vide sont des « accros » au travail.

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Travailler / Crédit Photo : Pixabay – skeeze

Certaines personnes travaillent plus de 12 heures par jour sans y être obligé, mais elles en ressentent le besoin absolu, elles ne prennent jamais aucun moment de repos, de détente, elles sont en permanence connectées avec leur travail et ces personnes sont peut-être  des workaholik ou tout simplement des « accros au travail » sans pour cela en prendre conscience, elles continuent à ignorer tous les symptômes et les complications peuvent à long terme déboucher sur un burn-out ou une dépression sévère.

L’addiction au travail peut conduire à un sévère burn-out

Ce syndrome particulier est encore assez mal connu, les médecins ont du mal à mettre un mot sur cette pathologie moderne. Lors d’une visite médicale, les patients ne mettent pas assez en avant cet abus de travail et derrière tous les symptômes décris comme des fatigues extrêmes, de violents maux de tête, des pertes de sommeil, de l’hypertension et du stress en permanence, les médecins, les spécialistes doivent pousser la consultation plus profondément pour découvrir que le travail est responsable de ce mal être. Ces nouvelles addictions au travail sont aggravées par toutes ces technologies toujours plus performantes, les chefs d’entreprises ont aussi une part de responsabilité, les résultats doivent être toujours plus compétitifs, la peur du licenciement, tout cela peut conduire à ne plus faire de différences entre le travail normal et un abus notoire.

Le travail se transforme en cauchemar rythmé par les drogues

Les dérives sont nombreuses pour toutes ces personnes, elles pallient la fatigue en absorbant de l’alcool, des stupéfiants comme de l’héroïne, de la cocaïne, la situation familiale est bousculée et les divorces sont nombreux. Que faudrait-il conseiller à toutes ces personnes ? Savoir respirer, la vie est courte et le travail si absorbant soit-il ne doit jamais empiéter sur la vie.

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