La prostate est une glande qui fait partie des organes masculins, elle est située sous la vessie, devant le rectum. Elle a normalement la taille et la forme d’une châtaigne. Les causes précises de ce cancer ne sont pas réellement connues, cependant, plus on vieillit, plus les risques de développer un cancer de la prostate augmentent. La maladie passe généralement inaperçue durant de nombreuses années, la tumeur doit atteindre un volume assez important pour que la pathologie se manifeste. Seule une biopsie peut confirmer un premier diagnostic.
Celui de la prostate représente la troisième cause de mortalité par cancer chez l’homme
Plus de cinq cancers sur dix sont directement liés à une prédisposition héréditaire. L’âge moyen se situe aux alentours de 70 ans mais certains hommes peuvent être touchés plus précocement. Une baisse de la mortalité est observée depuis les années 2000. L’amélioration de la prise en charge est sans aucun doute la raison de cette diminution significative. De nombreux hommes meurent avec ce genre de pathologie sans que cette dernière ne soit à l’origine du décès. Le toucher rectal représente la technique la plus efficace pour détecter une éventuelle masse près de la prostate, c’est pour cela que le dépistage est primordial.
Les traitements de ce cancer reposent essentiellement sur la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les plus grands spécialistes se sont réunis pour présenter les derniers résultats des études concernant le cancer de la prostate
De nombreuses équipes de chercheurs jusqu’à mardi prochain se rencontrent pour le congrès mondial du cancer de Chicago. Elles présentent les avancées, les derniers tests cliniques. Une équipe française de l’institut Gustave Roussy a exposé les conclusions d’une étude qui reste très encourageante. Elle devrait prochainement révolutionner les traitements de cette maladie qui concerne plus de 50.000 hommes, qui est la cause de 8000 à 9000 décès chaque année en France. Cet essai clinique baptisé Latitude a été mené auprès de 1200 patients âgés de 68 ans en moyenne. Une nouvelle molécule l’Abilatérone avec le traitement de référence du cancer de la prostate démontre l’efficacité de cet essai clinique.
Cette combinaison permet de retarder la progression de ce cancer de 14,8 mois à 33 mois, la survie est augmentée de 38%, la diminution des risques de rechute est diminué de 53%. En 70 ans, les traitements contre ce cancer ont peu évolué, ces nouveaux essais concluants restent l’espoir des patients. Les scientifiques sont enthousiastes, une seule ombre au tableau, le coût de ces nouvelles thérapies, 3000 à 4000 euros par mois.
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