Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes, un sur sept sera concerné à partir de la soixantaine par cette maladie. Il représente la troisième cause de mortalité par cancer chez la gent masculine derrière celui du poumon, plus de cinq sur dix sont liés à une prédisposition héréditaire. L’amélioration de la prise en charge explique en partie les raisons de la diminution de la mortalité. Ce cancer évolue lentement, parfois sur plus d’une dizaine d’années, de nombreux hommes meurent sans que ce dernier soit à l’origine du décès.
Un nouveau traitement afin de lutter contre le cancer de la prostate
Les hommes approchant de la cinquantaine ont un cancer qui leur est propre au même titre que celui du sein pour les femmes. Sur plus de 58.000 cas par an, 80% font l’objet d’un traitement local, 10% sont suivis plus particulièrement, les autres subissent une chirurgie. Cette ultime solution provoque des effets indésirables comme de l’incontinence urinaire, une diminution de l’érection. Afin de limiter ces conséquences post -opératoires, un autre traitement semble voir le jour, des ultrasons via une sonde endo-rectale afin de détruire les cellules cancéreuses. Les premiers résultats sont encourageants, sur plus de 111 patients soignés de cette façon, 89% sont toujours en vie depuis deux ans. Ces résultats ont été présentés dans une étude publiée dans l’European Urology.
Les facteurs de risque de développer ce cancer sont divers et multiples
Ce nouveau traitement pour soigner le cancer de la prostate a pour objectif d’améliorer le contrôle de la maladie tout en conservant une qualité de vie optimum, des propos soulignés par le CHU de Lyon où cette alternative thérapeutique est employée avec succès. Ce traitement est en effet moins lourd pour le patient que les autres techniques. Les séquelles sont moindres après l’intervention, le patient peut rentrer chez lui dès le lendemain du traitement.
Du fait de l’espérance de vie rallongée, le risque pour un homme de déclarer un cancer de la prostate au cours de sa vie est en augmentation, en revanche celui d’en décéder est en recul. L’incidence reste très faible avant l’âge de 50 ans, 69% des cancers de la prostate surviennent après 65 ans.
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