Le cancer du col de l’utérus pourrait être évité par des vaccins. Ces derniers sont déjà un sujet à débat et le communiqué de l’EMA ne devrait pas arranger la situation, mais des expertises sont nécessaires.
Les jeunes filles âgées de 9 à 12 ans ont la possibilité de se prémunir du cancer du col de l’utérus en optant pour le vaccin. Ce dernier doit absolument être effectué avant les premiers rapports sexuels et dans le monde 72 millions de patients ont déjà eu recours à cette méthode. Les vaccins anti-HPV sont toutefois dans le collimateur et l’académie de médecine avait déjà publié un communiqué. Ce dernier mentionnait les effets indésirables que pouvait causer le Gardasil. Il fait donc l’objet d’un suivi et l’Agence européenne du Médicament a décidé de proposer un examen approfondi.
Pour dépister le cancer du col de l’utérus, le frottis reste la solution la plus efficace, car elle a prouvé sa valeur. Toutefois, certaines études montrent que les tests sont trop fréquents. C’est d’ailleurs le cas pour l’OFSP qui révèle que deux tiers des femmes âgées de 25 à 49 ans réalisent auprès d’un professionnel de la Santé un frottis tous les ans. Pourtant, les gynécologues estiment qu’il est inutile de pratiquer ce test tous les ans, car seule une fois tous les trois ans est suffisante.
Des vaccins doivent protéger les patientes du cancer du col de l’utérus
Dans un communiqué, l’EMA mentionne le profil à risque qui doit être clarifié à propos des vaccins contre le cancer du col de l’utérus. Cet examen semble nécessaire, car des effets indésirables pourraient apparaitre. Par conséquent, les expertises vont essentiellement porter sur l’apparition du STOP (Syndrome de Tachycardie Orthostatique Posturale) qui favorise la hausse du rythme cardiaque et le SDRC (Syndrome Douloureux Régional Complexe) qui est la cause de douleurs.
En 2014, ces vaccins avaient même été au centre de quelques doutes, car en avril de la même année, Le Figaro rapportait les propos d’une chercheuse canadienne, Lucija Tomljenovic. Cette dernière révélait que le vaccin contre le cancer du col de l’utérus n’était pas « plus efficace que les autres méthodes de prévention ». Elle demandait également une certaine précaution, car déjà à l’époque, les risques étaient évoqués.
Se prémunir du cancer du col de l’utérus, mais à quel risque ?
L’académie Médecine dénonçait déjà ces effets et elle pointait du doigt les maladies auto-immunes. Les MAI pourraient être favorisées par les vaccins qui ont pour objectif de prémunir contre le cancer du col de l’utérus. Par le passé, des plaintes avaient été déposées, car des patientes auraient été victimes de maladies après avoir été vaccinées. Il est donc important d’étudier avec précision le risque des vaccins anti-HPV dans le but de les proposer en toute sérénité aux jeunes filles.
Chez la femme, il ne faut pas oublier que le cancer du col de l’utérus est le deuxième plus fréquent. Les vaccins sont donc au centre d’une attention particulière, mais des doutes subsistent sur les éventuels côtés néfastes. Pour rappel, ce sont les papillomavirus qui sont responsables de l’infection qui touche 250 000 voire 300 000 personnes par an. Selon les diverses recommandations dans le monde médical, le vaccin permettrait de se prémunir de deux tiers des cancers liés au col de l’utérus.
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