Le cancer du côlon est au cœur de la journée du mardi 24 mars. Des portes ouvertes chez les gastroentérologues sont organisées, car le dépistage n’est pas à négliger.
Cette maladie se développe à partir de la muqueuse du côlon et c’est le second cancer pour ce qui est de la fréquence chez la femme après le cancer du sein et le troisième chez l’homme après le cancer du poumon et celui de la prostate. Le nombre de cancer du côlon est élevé en France, chaque jour 100 personnes apprennent qu’elles ont cette maladie et le corps médical découvre par an 33 000 nouveaux cas et 16 000 en meurent. Chez les non-fumeurs, il est la deuxième cause de mortalité, les hommes sont un peu plus touchés que les femmes. En Afrique et en Asie, il y a bien moins de cancers colorectaux qu’en Europe (20 fois moins). Les efforts physiques, le mode de vie et l’alimentation jouent un rôle important sur le développement d’un de ces cancers, une prévention efficace est tout à fait possible.
Agir le plus tôt pour repérer le cancer du côlon
Ils sont rares avant cinquante ans, mais fréquents vers soixante-cinq ans, l’hérédité reste un facteur élevé, on voit aussi se déclarer un cancer du côlon après la maladie de Crohn (une vingtaine d’années), ce cancer n’est pas si grave s’il est dépisté tôt, mais il ne faut pas attendre que les symptômes s’installent pour réaliser des examens. La prévention a pour but d’identifier au plus tôt le cancer, de détecter les polypes qui sont les lésions précancéreuses.
Dépister pour préserver sa vie
À l’occasion de la journée de dépistage du cancer du côlon, les professionnels de santé proposent des consultations gratuites pour informer les patients sur cette maladie, mais les Français boudent le dépistage. Certains estiment que lorsqu’il est découvert, la mort est proche, mais cette idée est fausse. Il est vrai qu’il est la deuxième cause de mortalité par an, mais avec une détection à temps neuf patients sur dix guérissent. Les gastroentérologues rappellent que le dépistage sauve des vies.
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