Celui du pancréas représente environ 3% des cancers, il concerne autant les hommes que les femmes, on dénombre plus de 9000 nouveaux cas par an en France. Son évolution reste progressive, silencieuse, l’issue le plus souvent est mortelle dans plus de 90% des cas. Le cancer du pancréas est le deuxième cancer de l’appareil digestif après le cancer colorectal. Il est très redouté, car lorsque les patients présentent des symptômes comme des douleurs violentes, il est très souvent trop tard pour espérer ôter la tumeur par une opération. Il survient principalement chez les personnes de plus de 65 ans.
Le cancer du pancréas est plus fréquent chez les diabétiques
Certains facteurs en favorisent le développement, l’alcool, le tabac, un régime alimentaire riche en graisse, en protéines animales. Trois symptômes dominent, la jaunisse, les douleurs importantes irradiant le dos, les côtes, un amaigrissement. Ce cancer peut avoir des conséquences invalidantes chez de nombreux patients. Le médecin peut désormais prescrire un traitement adapté afin d’améliorer la vie du malade. Une équipe française vient de réaliser une avancée certaine dans la prise en charge du traitement contre ce cancer, elle a identifié de nouveaux biomarqueurs susceptibles d’orienter chaque malade vers un traitement approprié tout en prenant en compte le profil de la tumeur. Le cancer du pancréas fait peur, car il reste aujourd’hui redoutable avec moins de 5% de survie à 5 ans, il fait parti des cancers les plus grave.
Un espoir pour traiter avec plus de succès ce cancer très redouté par les patients
Lorsque le diagnostic démontre que certains signes cliniques sont suspectés, un scanner de l’abdomen est réalisé, cela reste l’examen clé de ce cancer. La confirmation de la maladie se fait alors exclusivement grâce à un prélèvement des tissus tumoral. Le pancréas est un organe vital mais dont les fonctions peuvent être supplées. Les nouveaux médicaments appelés thérapies ciblées visent à s’attaquer aux cellules malades, l’efficacité se montre plus intéressante quant à la toxicité par rapport à la chimiothérapie, elle reste faible. Des progrès significatifs ont été réalisés ces dernières années. L’équipe de recherche en cancérologie de Marseille a travaillé dans l’objectif de soigner les patients avec plus de résultats positifs. Ainsi les biomarqueurs identifiés sont susceptibles de mettre en évidence la tumeur sensible à une molécule appelée JQ1, celle-ci empêcherait la progression de la tumeur.
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