Cancer : le pari remporté de Julie, via le financement participatif, pour lancer une alternative à la perruque

par | 11 Juin 2023

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La vie de Julie, une jeune niçoise, a basculé à l’âge de 27 ans, alors que tout lui souriait : une profession passionnante (à savoir juriste en droit immobilier), une beauté indéniable et surtout un charme fou : quand le diagnostic tombe, il éclipse son bonheur et obscurcit son avenir, car il s’agit bien d’un cancer du sein. Sa crainte immédiate est la perte de ses cheveux, que les traitements lourds, risquent fortement, même presque inévitablement, de provoquer. Julie entend bien lutter contre une telle fatalité, avec cependant une alternative à la perruque, pour absolument demeurer féminine. La frilosité des banques l’oblige à se tourner vers le financement participatif, plus connu sous l’anglicisme, de crowfunding.

Julie

Julie a souhaité innover en passant de la perruque à des turbans et des fausses franges (baptisées « Franjynes ») pour masquer la perte de cheveux des femmes cancéreuses comme elle

Comme nouvelle solution, pour conserver dignité et féminité. à l’instar d’un nombre conséquent de femmes, affectées par ce coup sournois du destin, Julie lancera, au mois de mai 2017, une gamme étoffée de deux accessoires : des turbans et des fausses franges (les « Franjynes » pour les femmes adultes et les « Franjynettes » pour les petites filles) dont le but ultime est de masquer une calvitie non désirée et imputable à tous ces traitements contre le cancer, aux effets secondaires très regrettables. Et Julie parle en connaissance de cause : elle est passée par trois épreuves successives (une chimiothérapie, deux opérations et une radiothérapie). La gamme adulte aura un prix estimatif de 50 euros pour la frange et 40 euros pour le turban, et celle pour les enfants sera un zeste moins chère (40 euros pour la frange et 30 euros pour le turban). La production est lancée et Julie, à l’origine du design et de l’adaptabilité des « Franjynes » ainsi que des turbans, ne cache pas sa joie, après un défi financier osé et corsé mais finalement gagné.

Pour porter un si beau projet aux desseins louables, Julie est passé par le financement participatif via la plateforme Ulule : cette initiative était sa seule option face au refus catégorique des banques

Ne bénéficiant ni du soutien des banques et des assurances, ni du droit à l’oubli car elle est en rémission, Julie a eu le déclic adéquat en misant sur le financement participatif. Le crowfunding  est en effet en plein boom et elle choisit la plateforme, Ulule, qui occupe la place de leader sur le plan européen. La levée de fonds est une récompense, pour sa patience, sans oublier sa pugnacité. Le 2 décembre 2016, son projet est financé environ pour les deux tiers (22 000 euros), et Julie, se tournant alors vers son cercle de connaissances les plus proches, réunit la coquette somme de 31 000 euros, objectif de départ, et ce dans les délais impartis. C’est un joli pied-de-nez aux banques pusillanimes et un socle de départ qui a porté son si beau pari, au stade de la concrétisation, qui est en marche. Nous vous invitons à consulter la page Facebook de Julie pour en savoir plus.

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Rédigé par Jade Bernard

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