Le cancer de la prostate pourrait être réduit si les hommes couchaient avec plus de 20 femmes. La multiplication des partenaires serait protectrice.
C’est une information insolite qui a été relayée par une étude centrée sur le cancer de la prostate. Des chercheurs de l’Université de Montréal ont donc tenté de comprendre les actions qui pourraient réduire les risques d’un cancer de la prostate. Au cours de leurs investigations, ils ont constaté que l’éjaculation était la clé, car plus le nombre est important, plus le risque de souffrir d’un cancer est réduit. Les chercheurs ont pu comprendre que la multiplication des partenaires au cours d’une vie facilitait une éjaculation fréquente.
Un cancer de la prostate influencé par le nombre de partenaires
Par conséquent, les substances à l’origine du cancer de la prostate sont réduites dans le liquide prostatique. Pour obtenir cette constatation, ils ont étudié pendant 4 ans près de 3200 hommes et la moitié avaient souffert de cette maladie. Ainsi, les chercheurs estiment que la gent masculine doit avoir au cours de sa vie au moins 20 femmes différentes. Cela réduirait les risques de développer un cancer de la prostate de 28 %. Il est toutefois assez difficile de comprendre la nécessité d’avoir 20 partenaires différents, car l’éjaculation fréquente peut également être observée avec la même femme au cours d’une vie.
Un cancer de la prostate réduit avec une éjaculation fréquente
Aucune information supplémentaire n’a été partagée sur ce fait, mais les chercheurs sont formels en révélant que l’abstinence est néfaste pour la santé. Les hommes qui n’auraient pas de relations sexuelles seraient face à un risque de souffrir d’un cancer de la prostate deux fois plus élevé. L’étude a également été réalisée chez les homosexuels et le constat est inverse. Les chercheurs ont découvert que les hommes qui avaient couché avec plus de 20 partenaires masculins au cours d’une vie présentaient un risque deux fois plus élevé. Les chercheurs expliquent cette différence par l’exposition aux ITS qui serait plus grande et qui favoriserait le développement du cancer de la prostate.
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