Leslie, une gardoise âgée de 40 ans, de surcroît maman solo d’un garçon de 13 ans, a avoué au grand public, afin de solliciter son aide, via une campagne de crowfunding, le cancer du sein auquel elle doit désormais sinon faire face toute seule car un non-renouvellement de son protocole de chimiothérapie lui a été signifié récemment, ce qui frôle l’indécence. Le remboursement de l’Avastin lui a été ainsi refusé de la part d’une autorité médicale à savoir le Cabinet du Médecin Conseil National.
Qu’est-ce que l’Avastin, ce médicament complémentaire de la chimiothérapie et nécessaire pour endiguer les métastases du cancer du sein de Leslie ?
Le bevacizumab, nom scientifique de l’Avastin, est membre du groupe de médicaments anticancéreux qualifiés d’antinéoplasiques. Son utilisation complémentaire avec avec certains types de médicaments, destinés à une chimiothérapie, a prouvé son efficacité. Si la chimiothérapie attaque sans concession directement une tumeur, ce médicament agit en empêchant la tumeur de former de nouveaux vaisseaux sanguins. Il empêche donc une généralisation du cancer et le maintient à un stade qui se trouve confiné.
Une cagnotte qui bénéficie d’une dynamique d’empathie et de générosité qui a dépassé son but initial : elle continue donc sa lancée sans s’essouffler
L’idée de lancer une cagnotte par Leslie l’embarrasse car elle juge que ce n’est pas à ses concitoyens de financer les soins qui lui incombent, Son humilité est louable et touchante pour donner cependant le départ à un projet de levée salvatrice de fonds pour initialement une seule injection d’une urgence vitale. Objectif rapidement atteint et même dépassé par le biais d’un fantastique élan de générosité. La cagnotte se veut ainsi plus ambitieuse avec le souhait de financer 17 injections soit un an de soins.