Atteinte d’un cancer, elle a été privée de bowling pour avoir mis un foulard. La cause : les dégâts d’une chimiothérapie. Les faits se sont déroulés en Moselle à Amneville et c’est un vigile qui a refusé l’accès.
Les faits se sont déroulés dans la soirée de samedi à Amneville, toute la famille dont deux enfants âgés de 11 et 15 ans et les parents décident de se distraire un peu, ils vont dans un premier temps dîner dans un bon restaurant puis ils se dirigent tous vers le bowling. Les distractions sont rares depuis quelque temps pour cette famille, la maman atteinte d’un cancer du sein se bat contre la maladie, pour préserver sa féminité, elle porte un foulard pour cacher les dommages de la chimiothérapie.
Aucune réaction dans la file d’attente du bowling
Quand ils arrivent devant l’établissement, la mère de famille se voit refuser l’entrée du bowling pour port de chapeau, en effet le vigile lui montre une affiche spécifiant que tous les couvre-chefs sont interdits au sein des locaux, la petite famille est sous le choc et ils ne comprennent pas trop ce genre de réactions, elle ne peut ôter son foulard : « je n’ai pas de cheveu » selon ses propos rapportés par Le Quotidien. Le vigile ne veut rien entendre et pour éviter tous débordements, la famille s’incline et décide de partir. Dans la file d’attente, personne n’a essayé de protester et contester ce comportement odieux et discriminatoire.
Le bowling aurait présenté des excuses
Pourquoi le vigile n’a-t-il pas contacté la direction de l’établissement pour demander plus de renseignements sur la suite à donner à ce cas particulier ? Cette femme n’a pas choisi d’être malade, il faudrait parfois savoir adapter les closes d’un règlement et réfléchir aux conséquences que cela peut engendrer par la suite.
Le bowling en question, questionner par le journal n’a pas souhaité commenter cette affaire. Il paraîtrait que la direction de l’établissement aurait présenté des excuses après avoir reçu un coup de téléphone de la ligue contre le cancer, de nombreux internautes pensent que c’était tout de même la moindre des choses à faire.
0 commentaires