Le carnet de santé numérique sera bientôt une réalité, car le déploiement a déjà été programmé. Il devrait être entièrement effectif dès 2017, mais les premiers bénéficiaires seront référencés en 2016, soit dans quelques mois.

Médecin / Crédit Photo : Pixabay – DanielCubas

Le carnet de santé numérique représentera une petite révolution dans le domaine de la santé. Il est attendu depuis de longues années et il devrait faciliter la communication entre les différents professionnels de la santé. De plus, les patients ne devront plus courir après ce document qui est souvent égaré dans les cartons ou les tiroirs. L’information n’est pas une rumeur, car elle provient du directeur général de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.

Le carnet de santé numérique sera une réalité pour tout le monde

Certains réfractaires sont tout de même inquiets concernant ce déploiement notamment lorsque l’on assiste à la multiplication des cyberattaques. Un carnet de santé numérique sera consultable en ligne et si les informations sont collectées, des désagréments conséquents pourraient être listés. Nicolas Revel souhaite être rassurant sur ce sujet en insistant sur le fait que la sécurisation sera primordiale. De ce fait, pour accéder au contenu, il faudra être en possession de l’authentification et cela sera valable pour l’application mobile. Cette dernière est d’ore et déjà décrite comme très sécurisée.

En 2004, le projet du carnet de santé numérique voyait le jour

Le carnet de santé numérique rassemblera toutes les informations sur le patient à savoir les traitements, les médicaments prescrits ainsi que les différentes consultations chez un médecin ou un spécialiste. Les professionnels pourront ainsi collaborer de manière intuitive et aucune donnée ne pourra ainsi être dissimulée au médecin. Certains acteurs de ce marché l’attendent depuis une décennie, car le projet original avait été proposé en 2004 et depuis le déploiement a pris du retard. Des patients ont déjà pu le tester, mais cela concerne quelques milliers de Français et non l’ensemble de la population.