A partir de ce lundi 3 avril, le consommateur a accès aux résultats des contrôles sanitaires réalisés depuis le mois de mars dernier dans tous les établissements de la chaîne alimentaire. Le ministère se réjouit de cette mesure qui optimise la transparence, un avantage certain pour connaitre ce qu’il y a dans les cuisines françaises, les cantines, les restaurants, les abattoirs, les traiteurs… Toutes les données sont disponibles sur l’application Alim’confiance pour smartphone fonctionnant sous Android, iOS et Windows Phone. Tous les contrôles effectués par la DGCCRF seront publiés, quelques clics suffiront pour mieux connaitre ce que l’on mange.
C’est l’heure de la transparence dans tous les établissements de la chaîne alimentaire
Le niveau d’hygiène d’un restaurant, d’un supermarché, d’une cantine, d’un abattoir pourra être consulté tout simplement en entrant le nom de l’établissement. Plusieurs mentions sont précisées : très satisfaisant, satisfaisant, à améliorer, à corriger de toute urgence, un smiley plus ou moins souriant sera également présent avec l’annotation. Lorsque la mention à corriger sera au rendez-vous, il y aura un risque pour la santé et donc une fermeture de l’établissement. Chaque année, plus de 60.000 contrôles sont effectués dans notre pays. L’objectif de cette mesure, valoriser les structures qui jouent le jeu, qui respectent l’hygiène, le but consiste à améliorer le niveau d’hygiène en France dans les endroits où il y a de la nourriture.
Alim’Confiance se dévoile sur la toile et les mobiles pour vous renseigner
Ces mesures ont été prises déjà dans plusieurs pays comme le Royaume-Uni, le Danemark, les Pays Bas, la Belgique, l’Irlande, la Finlande, la Norvège, la Lituanie. Le ministère tient à souligner qu’une amélioration du niveau de l’hygiène a été observée dans ces pays depuis l’instauration de cette mesure. Ce dispositif est pourtant loin de faire l’unanimité, l’un des principaux responsables du syndicat professionnel de l’hôtellerie/restauration craint que la mention satisfaisant sera pour le consommateur anxiogène, il s’inquiète également de l’absence de protection des données numériques qui pourraient être récupérées par les réseaux sociaux. Le ministère tient à rassurer, seulement 1% des établissements contrôlés ont été jugés insalubres. Le consommateur n’a pas accès au rapport complet, seulement la mention et le smiley.
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