Le cerveau est l’organe le plus important du corps humain. Sa capacité de stockage ne mobiliserait seulement que 10% de ses capacités. Protégé par la boîte crânienne, il est le centre de commandement du système nerveux. Il est donc la tour de contrôle, sans aucune contestation possible, des organes de l’organisme, des fonctions motrices ainsi que cognitives et de la production hormonale. Le cerveau mobilise des neurones pour transmettre des informations et est constitué de six lobes dans ses deux hémisphères. Il recèle cependant d’encore bien des mystères selon une étude récemment publiée par la revue Nature qui nous offre une cartographie remaniée et approfondie du cerveau.
97 nouvelles régions du cerveau découvertes : autant de portes ouvertes pour sonder le cerveau au plus profond de lui-même
97 nouvelles régions viennent ainsi s’ajouter aux 83 déjà connues : une somme qui est vraiment très surprenante et donc il convient de mesurer la portée immédiate puis ses retombées à étudier encore et encore. Pour mettre au point cette nouvelle carte étant intrigante, les chercheurs américains ont utilisé comme base de travail les données du Human Connectome Project, un programme de grande ampleur qui a mobilisé plus de 1200 volontaires soumis à des scanners sophistiqués pour une mesure des plus justes de leur activité cérébrale.
Les images en haute résolution, d’un réalisme jusqu’alors sans pareil, ont ensuite été assemblées et comparées pour accoucher d’un résultat propice à une analyse affinée. L’organe cérébral n’était jamais apparu avec une telle lisibilité. Cette prouesse est en partie imputable au fait que les chercheurs se sont attachés aux interactions internes d’un point de vue plus global. Un puissant ordinateur, à l’intelligence artificielle qui a été programmée pour mettre en exergue les zones « cachées » du cerveau, a rendu la mission qui lui incombait.
La plupart de la communauté scientifique mise beaucoup sur cette cartographie pour mieux comprendre nombre de maux
« La plupart des nouvelles régions sont associées à des fonctions cognitives supérieures » selon David Van Essen, auteur senior de l’étude. Cette carte est de ce fait pourvoyeuse d’espoirs pour baliser le cerveau à tous les âges de la vie en effectuant des repérages pour une meilleure prévention : nous pensons au développement du cerveau humain chez l’enfant ou à un meilleur révélateur pour appréhender les maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson. Une anticipation très enthousiaste est de mise.
Emily Finn, une étudiante de l’Université de Yale, a de son côté, avec d’autres confrères, utilisé les données du Human Connectome Project pour tenter d’établir une corrélation liant les liens entre activité du cerveau et intelligence . « On imagine par la suite pouvoir améliorer nos capacités cognitives » dévoile-t-elle. De nombreuses expérimentations sont encore nécessaires pour dévoiler le potentiel qu’un tel Eldorado cérébral offre aux scientifiques à l’affût. Cette première version prometteuse gagnera à se bonifier.
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