Il est fabriqué à partir de lait coagulé, de produits laitiers. Des centaines de fromages sont conçus à travers le monde, le style, le goût, la texture sont différents d’une région à l’autre, les herbes, les épices, la fumaison peuvent aussi être utilisées pour en varier les saveurs. Il est riche en graisses, en protéines, en calcium, en phosphore. Son origine remonte vraisemblablement au début de l’agriculture, de l’élevage, certaines dates invoquent 8000 avant JC. Ce mets de fin de repas est devenu au fil du temps un allié indispensable de la cuisine. Le fromage est considéré par les Français comme étant une part incontestable du patrimoine national.
Le fromage, on aime ou on déteste
C’est un aliment essentiel pour la santé de l’organisme. Il peut prévenir certaines maladies comme l’ostéoporose, les caries, les troubles cardiovasculaires. Le fromage peut avoir avoir un effet protecteur sur les os. Toutes ces qualités énoncées n’ont aucune influence positive pour tous ceux qui le détestent, aversion totale, intolérance… Les scientifiques du centre de recherche en neurosciences de Lyon CNRS/INSERM Claude Bernard ont observé le cerveau des Français qui avaient un réel dégoût pour le fromage.
Le fromage n’est souvent pas le bienvenu dans les repas familiaux
D’après cette étude réalisée auprès de 332 personnes, le fromage est l’aliment pour lequel l’aversion est la plus fréquente, 18% se disent intolérant au lactose, 47% de ceux interrogés avouent qu’au moins une personne de leur famille n’aime pas non plus le fromage. Les zones du cerveau qui sont sollicitées dans le traitement de la récompense sont les mêmes en cas de dégoût. Les goûts et les couleurs, cela ne se discute pas, nous ne sommes pas égaux devant les aliments. Chacun de nous possédons notre madeleine de Proust. Dans certains cas, les aliments sont reliés à des symboles d’appartenance ethnique, l’odorat joue également un rôle important dans l’expérience gustative.
Une explication à piocher du côté de la grossesse
Certaines enquêtes démontrent que les préférences alimentaires peuvent passer de la mère à l’enfant en fonction de ce qu’elle mange durant la grossesse. Aversion ou non du fromage, deux neurones seraient responsables de cette situation, l’un lié au caractère de la récompense, l’autre à son aspect repoussant. Le fromage reste pourtant pour de nombreuses personnes l’aliment à ne pas oublier dans un repas traditionnel, l’odeur prononcée peut être également un atout de dégustation.
0 commentaires