Césariennes : la France serait une bonne élève pour cet accouchement

par | 11 Juin 2023

Pour la césarienne, la France serait devenue une bonne élève, car pour ce mode d’accouchement, elle affiche un taux en-dessous de la moyenne européenne.

Grossesse

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Il semblerait selon une étude que les femmes françaises accouchent de moins en moins par césarienne selon le rapport du projet Europeristat coordonné par l’INSERM. La France se situerait en dessous de la moyenne avec 21 % des césariennes réalisées dans les maternités qu’elles soient programmées ou faites dans l’urgence. Les mauvais élèves sont les habitants de Chypre avec 52 % de césariennes et le pays qui les pratique le moins est l’Islande. De grandes disparités sont nettement mises en évidence, elles s’expliquent par « les systèmes de santé [qui] ne sont pas les mêmes » a souligné une chercheuse à l’ISREM.

Ce mode d’accouchement multiplié les risques de mortalité

La césarienne reste une opération chirurgicale et elle n’est pas sans danger, elle multiplie par trois le risque de mortalité de la mère et par 120 les troubles respiratoires chez le nouveau-né, des constatations supplémentaires sont observées chez les futures mamans ayant déjà accouchées une première fois par césarienne. Elles sont pratiquées en cas de naissance par « le siège » (lorsque le bébé se présente les fesses vers le bas) et lors de naissances de jumeaux. En France, 75 % des femmes présentant ces particularités, une naissance par césarienne serait planifiée.

La césarienne liée à certains problèmes de santé

Désormais, si la maternité est équipée de façon optimum, après une radio du bassin de la maman, l’accouchement par voie basse peut-être réalisée de façon raisonnable même si l’enfant se présente par le siège. Les césariennes dites « de convenance » seraient nettement moins fréquentes, on peut considérer que cela devient « un mythe ». La césarienne pourrait épargner à l’enfant un traumatisme, mais ce mode d’accouchement peut aussi entraîner chez le nouveau-né de l’asthme, du diabète de type 1, de l’obésité et de la sclérose en plaques, on ignore si ce mécanisme épigénétique est temporaire ou s’il perdure sur plusieurs générations.

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Rédigé par Jade Bernard

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