Un propriétaire de chiens est en garde à vue, ses animaux ont été saisis par la gendarmerie. Les faits se sont déroulés dans une petite commune, Marigny-Brizay située dans le département de la Vienne. Les gendarmes auraient saisi une soixantaine de chiens dans un château, le propriétaire dépassé voudrait récupérer ses animaux malgré tout.
La journée de mercredi a été bouleversée pour ce châtelain, en début d’après-midi, les gendarmes ont débarqué dans le château de la commune habité par monsieur Unback, un ressortissant estonien, aidés par les bénévoles de l’association « 30 millions d’amis », ils ont récupéré 64 chiens qui faisaient partie d’un élevage, les animaux ont été remis à plusieurs refuges de la Vienne et de la Charente en attendant une prochaine solution.
La gendarmerie débarque au Château de Marigny-Brizay
Le châtelain a été mis en garde à vue à Poitiers, les griefs qui lui sont reprochés sont des infractions commises sur des animaux, de mauvais traitements et aussi l’exploitation qui avait été mise en place par le propriétaire du château ne bénéficiait pas d’autorisation, le lieu ne permettait pas de recevoir autant de chiens dans de bonnes conditions sanitaires.
Le maire de la commune a expliqué que ce monsieur qui avait acheté ce bien avait très peu de rapport avec le voisinage, car il ne parlait pas le français, il était habillé de vêtements para militaire et il se revendiquait être de la famille des « Plantagenêts » (surnom donné à une dynastie princière issue de la première lignée des comtes d’Anjou) selon France 3 régions.
64 chiens ont été saisis au Château de Marigny-Brizay
Les ennuis de ce monsieur ont commencé quand le voisinage a protesté contre des aboiements successifs et gênants, la direction départementale de la protection de la population avait déjà rendu une petite visite à ce châtelain, ils avaient pu constater que l’élevage n’était pas aux normes, ils avaient demandé au propriétaire du château de se mettre en conformité avec la loi. C’est à ce moment qu’il avait décidé de vendre des animaux. Les associations de protection animale ont décrété que l’élevage était incontrôlable. Le maire a déclaré que le propriétaire de ce bien a sans doute été dépassé par les évènements, il vivait dans une caravane, le château n’était pas en mesure d’être habité. Il aurait peut-être fallu aider cet homme avant de lui saisir tous ses chiens.
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