Essai clinique dramatique de Rennes : le laboratoire n’a pas relevé de faute
L’essai clinique qui a eu lieu à Rennes a marqué l’histoire de la médecine avec une triste note. En France, aucun problème de ce genre n’avait engendré le décès d’un patient. L’enquête se penche sur le déroulement des faits.
À Rennes, l’enquête continue pour cet essai clinique
En France, certaines personnes se lancent dans des tests classiques pour obtenir des produits lambdas en échange. C’est par exemple le cas dans le monde de la beauté et du parfum. Toutefois, d’autres montent d’un cran et se dirigent vers les essais cliniques avec des médicaments. Certes, la rémunération est plus importante, car dans le cas de Rennes, les volontaires auraient touché aux alentours de 1900 euros, mais les conséquences peuvent être dramatiques. Les volontaires sont conscients des risques qu’ils encourent avant de signer le contrat.
Au cours de l’essai clinique, il n’y aurait pas eu de faute ou de comportement nuisible
En France, c’est la première fois qu’un drame se produit au cours d’un essai clinique qui a coûté la vie à un volontaire. Une enquête a vu le jour et le directeur général du laboratoire Biotrial a partagé quelques données lors d’une interview accordée au Figaro. Il a insisté sur le fait qu’aucune faute n’a pour l’instant été trouvée. Il précise également qu’il n’y a pas eu de comportement qui serait susceptible d’être à l’origine de ce drame qui a conduit plusieurs volontaires à l’hôpital. Certains pourraient souffrir de séquelles sur le long terme, mais il sera nécessaire de patienter quelques semaines voire des mois pour savoir si ces états se confirment.
Lorsque le patient de 49 ans a fait un AVC, l’essai a été stoppé
Cet essai clinique de Rennes a été au centre de vives interrogations notamment lorsque le test des doses a continué alors qu’un quadragénaire avait été hospitalisé. Dans cet entretien, le directeur du laboratoire est revenu sur les faits, car lorsque cet homme de 49 ans était transporté à l’hôpital, le diagnostic faisait état de maux de tête. Il spécifie que cela n’était apparemment pas alarmant, car ce symptôme s’avère être courant dans le quotidien. Toutefois, lorsque le volontaire a été frappé par un AVC, l’essai clinique de Rennes a été arrêté.
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