Le code couleur pour l’étiquetage nutritionnel est proposé par le gouvernement, il va bouleverser les habitudes et il réserve des surprises.
Cette façon innovante de consulter les étiquettes nutritionnelles avec un code couleur va-t-elle avoir un impact sur les repas ? Les produits dits équilibrés sont-ils toujours ceux à qui les consommateurs pensent ? L’association « UFC que choisir » a répondu à ces questions avec Alain Bazot, son président : « les produits les plus équilibrés au plan nutritionnel ne sont pas forcément ceux à qui l’on pense ». Ce dispositif bénéficie de cinq couleurs : du vert pour le plus équilibré en passant par le jaune, le orange, le rose et le rouge pour tous les aliments trop gras et trop sucrés. Avec ce nouveau mode de fonctionnement, la composition va devenir plus transparente et la lecture sera surtout simplifiée. En un coup d’œil, le consommateur pourra acheter le produit le plus sain pour sa santé.
Les surprises du nouvel étiquetage nutritionnel coloré
L’association a passé au crible 300 produits, les résultats mis en avant par ce nouvel étiquetage nutritionnel sont des plus surprenants, car le cassoulet serait aussi équilibré qu’une pomme. La majorité des céréales du petit déjeuner tellement appréciées par les jeunes se situent dans la couleur orange et même celles qui se disent light « les spéciales k » sont au même niveau que les « smacks ». Sur une échelle similaire, les yaourts 0 % se retrouvent sur le même rang qu’un yaourt dit ordinaire.
L’étiquetage nutritionnel coloré accompagne les consommateurs
Un certain nombre d’idées reçues sont aujourd’hui démystifiées : un pavé de poisson « Weight Watchers » sera étiqueté en jaune alors qu’il est vendu pour être un produit de régime, le cassoulet de « William Saurin » se verra attribuer la couleur verte celle de l’équilibre alimentaire. Avec ces codes couleur, le consommateur pourra se rendre compte rapidement que les produits sucrés et trop gras sont en majorité dans les rayons de nos supersmarchés, l’étiquetage va démontrer que la France est en phase de « dégradation notionnelle ».
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