Il y a un chamboulement dans l’affaire du crash de l’A320, car la deuxième boite noire a été retrouvée et l’ordinateur du copilote a parlé.

La zone du crash de l’A320

Le procureur de Marseille vient d’annoncer la nouvelle, c’était une des priorités des enquêteurs, car retrouver cette deuxième boite noire contiendrait les paramètres du vol. Une boite noire est un dispositif qui enregistre les informations situées dans un avion, l’analyse aide à déterminer les causes d’un accident, dans la pratique les boites sont de couleur orange ou rouge avec des bandes blanches réfléchissantes ce qui facilite la recherche si l’avion est détruit. Il existe deux boites noires, les enregistreurs phoniques qui sont destinés à enregistrer les conversations dans le cockpit et les enregistreurs de paramètres qui ont pour but d’enregistrer les données de vol : vitesse, altitude, régime des moteurs, positions des commandes et cela pour une durée de 25 heures de vol, elles sont placées à l’arrière de l’appareil, car c’est la partie la mieux conserver lors d’un impact.

De nouvelles informations prochaines sur le crash de l’A320

Le procureur de Marseille n’a pas donné d’informations sur les circonstances de la découverte de cette seconde boite noire. La première avait été retrouvée le jour même du crash et l’analyse de celle-ci avait permis d’établir que le copilote était seul dans le poste de pilotage au moment de l’accident qui a précipité 150 personnes dans la mort sous la totale responsabilité probable d’un seul homme. Une conférence de presse pourrait répondre à différentes questions, elle aura lieu à 18 heures au palais de justice de Marseille sous la présidence du procureur de la ville.

Andreas Lubitz avait fait des recherches sur le suicide

Si les familles s’organisent, les assureurs de la compagnie aérienne allemande pourraient verser des  sommes conséquentes aux proches des victimes, mais pour l’heure il ne s’agit pas d’indemnisations, pour de nombreuses personnes endeuillées c’est le moment du recueillement, de la colère, de l’incompréhension, du choc. Le parquet de Düsseldorf a révélé que l’ordinateur du copilote avait parlé, les enquêteurs ont découvert qu’il se renseignait sur les façons de se suicider ainsi que sur la sécurité et les portes du cockpit.