Ces résultats quelque peu alarmants sont pourtant bien une réalité, ils ont été mis en évidence par les chercheurs de l’université de Harvard, de Oxford et du collège de Londres, les auteurs de cette dernière étude ont comparé les données de plus de 75 pays touchés ou épargnés par la crise financière.
La crise économique il y a 8 ans a provoqué des cancers
Les chercheurs expliquent l’augmentation des cancers mortels en mettant en avant le chômage et ses conséquences sanitaires. En effet, les plans de rigueur mis en place par les gouvernements et ils sont nombreux dans certains pays auraient une influence néfaste sur la santé. Les changements économiques auraient donc un impact sur le développement des cancers à travers le monde.
La précarité a été favorisée par la crise financière
L’INSERM, lors d’une étude a démontré que plus de 14.000 décès par an seraient directement liés au chômage et à ses conséquences, le stress, la dépression, l’alcoolisme, le tabagisme, une alimentation désordonnée et de qualité moindre. La crise a généré une situation de précarité, d’inconfort, d’insécurité de l’emploi, une perte de pouvoir d’achat, une fragilisation de la santé. Les mesures de restrictions en France ont conduit le pays à mettre en place différentes situations, réductions des séjours hospitaliers, séances de kiné réduites, les arrêts de maladie de moins en moins fréquents, développement de la chirurgie ambulatoire. L’hôpital a été contraint avec la crise en France, procéder à des réductions budgétaires, trois milliards d’économies doivent être comptabilisées d’ici 2017.
L’impasse sur les soins faute de ressources financières
En France, de plus en plus de personnes doivent se serrer la ceinture et la santé n’est pas à l’abri de toutes ces restrictions, certaines familles doivent faire l’impasse sur les soins dentaires et plusieurs consultations médicales, car elles ne peuvent pas avancer les frais si elles ne bénéficient pas de la CMU. L’INSERM a estimé qu’entre 2008 et 2014, la crise aurait entraîné 584 personnes de plus à se donner la mort. Les personnes entre 25 et 49 ans constituent la population la plus vulnérable face aux conséquences de la crise.
La peur de perdre son travail entraîne le burn-out
Cette dernière tue, car elle augmente le stress et de plus en plus de salariés en sont atteints, car pour être toujours au top et ne pas se retrouver sur la longue liste des chômeurs, ils s’épuisent au travail pour être plus productifs et c’est le burn-out qui a d’ailleurs fait l’objet d’un projet de loi en février dernier à l’assemblée par l’ancien ministre Benoit Hamon. La crise financière de 2008 aurait entraîné plus de 500.000 décès à travers le monde.
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