C’est une étude du King’s College de Londres, prestigieux établissement supérieur britannique, qui vient d’annoncer un lien indéniable entre la malbouffe, aux qualités nutritionnelles loin d’être idéales, durant la grossesse, et les risques pour l’enfant de souffrir après sa naissance d’hyperactivité. Une hyperactivité qui pourrait peser lourd pour le développement d’un enfant en pleine croissance et qui serait à surveiller de près par les parents.
Des chercheurs britanniques mettent en évidence le lien étroit entre une grossesse placée sous le signe d’une alimentation négligée qui provoquerait une hyperactivité chez l’enfant
Selon cette étude qui a été effectuée sur un panel de 164 enfants divisés en deux groupes aux antipodes l’un de l’autre, à savoir les hyperactifs et les enfants ne présentant pas de problèmes spécifiques d’ordre psychologique, les chercheurs ont pu confirmer un lien entre l’alimentation de la mère durant la grossesse et le comportement de l’enfant qu’elle sera amenée à engendrer au bout de neuf mois. Il est ainsi prouvé (ce que nous devinions aisément) que si la femme enceinte a consommé des produits relevant de trois catégories à bannir (gras, sucrés et transformés), cela a influé indubitablement sur le gène IGF2 qui aurait un impact sur l’hyperactivité de l’enfant. C’est pourquoi il est fortement conseillé d’adopter une alimentation saine et équilibrée, tant pour la maman afin de limiter un surpoids inévitable, que pour l’enfant présent sous sa forme embryonnaire dans son placenta nourricier.
De nouvelles habitudes alimentaires à adopter pour les femmes enceintes pour éviter un enfant dont l’hyperactivité ou encore TDAH est très difficile à vivre pour lui et son entourage
En France, sur les 3,5 à 5,6 % d’enfants scolarisés souffrant d’un TDAH (trouble déficit de l’attention avec hyperactivité), 47 % ont un trouble de l’attention, 36 % une hyperactivité et impulsivité, et 17 % présentent les 3 symptômes. Il serait trop facile d’accabler les mamans qui ne se sont pas raccrochées aux bons wagons durant leur grossesse et de considérer systématiquement que tous ces enfants souffrent d’hyperactivité en raison de leur maman qui aurait été addict notamment à la junk food en atteignant des sommets en sucres ajoutés ingurgités sous forme de sodas, burgers, frites, et nous en oublions, durant leur grossesse déraisonnable sur ce plan pourtant notoire. Reste aux chercheurs qui s’y attèlent avec sérieux à trouver le régime le plus sain possible pour concilier grossesse et éviter d’accoucher d’un enfant hyperactif : ils ont pour cela un flair au professionnalisme irréprochable.
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