Deux mois en étant couché entraîne une rémunération de plus de 16.000 euros

par | 11 Juin 2023

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La deuxième phase de l’étude clinique de stimulation de l’impesanteur va bientôt débuter. La clinique spatiale de Toulouse est à la recherche de personnes, d’hommes qui aiment de surcroît passer du temps au lit. La close de cette étude, rester alité deux mois, la tête légèrement inclinée vers le bas. Le but de cette étude scientifique : tester dans l’espace l’impesanteur sur le corps humain, préparer ainsi les futurs astronautes à leur retour sur Terre selon des propos soulignés par la clinique spatiale.

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Les astronautes en mission de longue durée finissent par s’habituer à cette absence de gravité

Savez-vous par exemple qu’il n’est pas indispensable d’aller dans l’espace pour se sentir en situation d’impesanteur ? Sauter d’un pont peut aussi provoquer brièvement cette sensation. Dans l’espace, les astronautes sont constamment en impesanteur, cela leur cause beaucoup de désagréments, impossibilité de marcher, de s’asseoir, de conserver un liquide dans un verre, y compris des problèmes de santé. L’absence de pesanteur perturbe le déplacement naturel des liquides dans le corps, c’est pourquoi le spationaute a le visage bouffi, le cou épaissi, les jambes amincies, il souffre aussi de migraines. Le mal de l’espace se manifeste par des nausées, des vertiges surtout pour les premiers jours de vol mais ce phénomène est passager.

Une rémunération confortable de 16.000 euros pour être dans son lit

Cela concerne la deuxième phase de l’étude clinique qui va durer plus de trois mois, trois parties sont prévues, 15 jours de mesure en amont de l’alitement pour chacun des volontaires, deux mois d’alitement, 15 jours de récupération afin d’étudier les effets de ce test. Au mois de janvier dernier, dix hommes ont déjà débuté cette étude clinique. Afin de postuler  à cette deuxième vague de sélection, les critères sont très stricts, il faut être un homme âgé de 20 à 45 ans, ne pas fumer, avoir un indice de masse corporelle entre 22 et 27, ne pas avoir d’allergies, ni de restriction alimentaire, les volontaires doivent pratiquer une activité physique régulière. Pour supporter ces deux mois d’alitement ainsi que tous ces facteurs restrictifs, une rémunération de plus de 16.000 euros est versée aux participants sur 4 ans. Tous ceux qui se sentent capable d’effectuer cet essai clinique peuvent contacter l’équipe des chercheurs de Mendes au 05.62.17.49.65 ou au 05.62.17.49.63, une belle aventure pour faire avancer les prochains vols des spationautes, courage !

Dormir, Pixabay – Wokandapix
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Rédigé par Jade Bernard

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