Le don d’organes peut être automatique et systématique même si la famille ne le souhaite pas. Cette situation est critiquée par l’Ordre des médecins.

Photo d’illustration d’un bloc opératoire

En France, le don d’organes ne permet pas de couvrir tous les besoins. De plus, certains patients qui n’ont pas réalisé les démarches avant de mourir ne donnent par leurs organes, car la famille dans une période de deuil aura tendance à s’y opposer. Il faut savoir que ce nouveau procédé pourrait permettre à davantage de malades d’obtenir une greffe, car plus de 20 000 personnes sont dans l’attente, mais le nouvel amendement n’est pas du goût de l’Ordre des médecins.

L’Ordre des médecins s’oppose au don d’organes automatique

En effet, le don d’organes est possible même si la famille et les proches s’y opposent. Cela concerne ainsi le prélèvement automatique et l’entourage ne pourra simplement que partager un avis, mais il ne serait pas pris en compte si la personne décédée ne s’est pas opposée à ce don. Le corps médical devrait également les avertir concernant le prélèvement envisagé ainsi que l’objectif de celui-ci. L’Ordre des médecins révèle dans un communiqué qu’il est en total désaccord avec cet amendement adopté le 19 mars dernier. Il insiste sur le fait que les proches ne peuvent pas être exclus de ce processus.

Refuser le don d’organes en s’inscrivant sur le registre

Les personnes ont la possibilité de s’inscrire sur le registre du don d’organes, le prélèvement est ainsi automatique en cas de décès et en accord avec les prédispositions. Toutefois, les individus qui s’opposent à ces prélèvements ont l’occasion de s’inscrire sur le registre du refus dont les conditions à remplir sont listées sur le site du Service Public. Il faut être âgé au minimum de 13 ans et remplir un formulaire d’inscription qu’il sera nécessaire de renvoyer à l’Agence de biomédecine qui prendra en compte la demande.