DPNI : le dépistage prénatal non-invasif va remplacer de plus en plus l’amniocentèse

par | 11 Juin 2023 | Actualités

Seringue

L’angoisse de l’amniocentèse est légitime chez les femmes enceintes qui doivent l’endurer. La Société française de médecine prédictive et personnalisée (SFMPP), en congrès à Montpellier, jusqu’à hier, s’est clairement positionnée en faveur du dépistage prénatal non invasif (DPNI), afin de déceler des anomalies redoutées du fœtus et une possible trisomie 21, à la place de l’opération répandue qu’est l’amniocentèse. Une simple prise de sang pourrait remplacer cette dernière douloureuse à l’avenir.

Seringue

Qu’est-ce qu’une amniocentèse, à la fois rassurante par ses résultats mais redoutée par ses risques, pour les femmes enceintes ?

L’amniocentèse (et non amniosynthèse) permet de repérer et diagnostiquer des anomalies génétiques et chromosomiques, comme certaines maladies chromosomiques, et plus surtout la trisomie 21, selon notre source « Le Journal des Femmes ». L’amniocentèse est maintenant un examen courant qui est de plus en plus prescrit, alors qu’il comporte certains risques que l’on ne peut occulter, à la fois pour les femmes enceintes et le bébé qu’elles portent. Le nombre d’amniocentèses a été multiplié par 5 en 20 ans en France. L’amniocentèse consiste à effectuer une ponction du liquide amniotique par le biais d’une aiguille fine à travers la paroi abdominale et utérine. Cet examen s’effectue sous un contrôle échographique permanent, gage d’une vigilance accrue, pour diminuer les risques potentiels réels.

Le DPNI couronné de louanges est amené à suppléer puis remplacer l’amniocentèse pour déceler les problèmes génétiques

En dehors, de son aspect moins effrayant pour la patiente, les avantages du test génétique (le DPNI) sur l’amniocentèse sont nombreux: sa fiabilité est de 99% contre 85%, il ne coûte que 390 euros contre plus de 1 000 euros pour l’examen concurrent et on peut le faire dès la dixième semaine de grossesse tandis que l’amniocentèse réclame d’attendre la quatorzième. Surtout, il permettrait d’éviter le défaut majeur de l’amniocentèse. 1% de ces opérations conduisent à une fausse couche. L’adoption nationale de la DPNI semble être comme victoire déjà acquise. La SFMPP en soutient haut et fort le principe et, dès avril 2013, rappelons-nous, le Comité national consultatif d’éthique, dont la décision est capitale pour l’introduction d’innovations dans le secteur de la médecine, nous rendait un avis favorable.

Seringue, Pixabay
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Rédigé par Jade Bernard

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