Le droit à l’oubli est une piste de réflexion pour le gouvernement qui souhaite l’accorder aux personnes guéries d’un cancer.
Le gouvernement, dont François Hollande met la pression sur les banques pour qu’enfin « un droit à l’oubli » soit défini pour toutes les anciens malades d’un cancer. Ils ne parviennent pas aujourd’hui à souscrire à un prêt et assurance pour les protéger. La guérison n’est pas la fin d’un combat, mais le début d’une galère. Ils voudraient faire comme tout à chacun et ne pas signifier qu’ils ont été malades. Ces personnes réclament depuis bien longtemps qu’une loi soit instaurée pour les aider à conclure leurs démarches bancaires comme tout le monde. Dans un rapport paru il y a quelques jours, l’institut national du cancer (INCA) signalait que le taux de survie à cinq ans de certains cancers dépassait les 95 %.
Un droit à l’oubli dans le domaine des banques
Le chef de l’état réfléchit au droit à l’oubli et il voudrait que les banques et les assureurs arrêtent de demander dans leurs questionnaires si les clients ont eu un jour un cancer. Les établissements qui actuellement acceptent d’ouvrir un dossier d’assurance pour couvrir un prêt ne le font qu’en pratiquant des taux qui sont dix fois supérieurs à la normale. Des négociations vont être discutées et si aucun accord n’est obtenu, François Hollande passera par la loi, il veut aider les enfants qui aujourd’hui guéris pourront dans quelques années obtenir un prêt sans notifier dans aucun document qu’ils ont été malades dans le passé.
Un droit à l’oubli pour obtenir les mêmes droits
Les sociétés d’assurances rétorquent que depuis 2006, une proposition a été faite en quête d’une assurance pour leur prêt bancaire. Les associations qui sont là pour aider les anciens malades ne contestent pas ces révélations, mais selon eux elles ne seraient qu’une partie de vérité. Un chemin reste encore à parcourir pour qu’enfin tout le monde ait les mêmes droits.
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