Drones et centrales nucléaires : la polémique prend de l’ampleur

par | 11 Juin 2023

Les drones ont survolé de nombreuses centrales françaises et la polémique prend donc une certaine ampleur. La panique s’accroît.

Photo d'illustration d'un drone

Photo d’illustration d’un drone

Pourquoi les drones survolent-ils les centrales nucléaires ? Cette question n’a pour l’instant pas de réponses, mais au vu du drame que cela pourrait causer, la panique s’accroît également. En effet, toutes les pistes sont envisagées et certains habitants ne cachent pas leur peur en précisant que ce repérage pourrait avoir un lien avec un éventuel attentat. Greenpeace a d’ailleurs fait part de son avis en révélant que le ministère de l’Intérieur devait prendre en compte le risque et ne pas le minimiser.

Le vol des drones est réglementé en France

Les drones ont survolé à plusieurs reprises les centrales françaises et pour Greenpeace « l’ampleur de ces opérations et les moyens matériels utilisés sont de plus en plus inquiétants ». Depuis plusieurs jours, les drones inconnus ont donc survolé celle de Belleville-sur-Loire, Dampierre-en-Burly, Saint-Laurent-des-eaux, Flamanville et Penly. Comme toutes les pistes sont envisagées, la panique est présente, car les drones seraient-ils en repérage ? Dans tous les cas, le mode opératoire semble être identique depuis plusieurs jours, mais il faut savoir que l’utilisation est réglementée. En effet, il est possible de faire voler un drone s’il se situe en dessous de 150 mètres.

Greenpeace préoccupée par les drones au-dessus des centrales

D’autres conditions doivent être respectées puisque le drone ne doit pas survoler un rassemblement, un aérodrome ou une agglomération et un lien réglementé comme les centrales nucléaires. Des cas exceptionnels sont observés, mais dans ce cas de figure, une demande doit être faite à la Direction générale de l’aviation civile et éventuellement à la préfecture. Si le survol des centrales françaises est effectué par une ou plusieurs personnes, elles risquent une amende de 75 000 euros et un an d’emprisonnement. Greenpeace souhaite également assister sur le fait qu’un drone même d’une taille petite a l’occasion d’endommager le lieu de stockage des combustibles irradiés, ce qui aurait un impact désastreux sur la population et l’environnement.

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Rédigé par Jade Bernard

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