En Égypte, un écolier est décédé de suite aux coups infligés par son instituteur dans un établissement du Caire. L’élève de CM2 avait 12 ans.
Un écolier de 12 ans est mort dans la journée de dimanche en Égypte alors qu’il venait de subir des coups d’une extrême violence de la part de son maître. L’enseignant a été suspendu de ses fonctions, dans ce pays les châtiments corporels sont autorisés et très souvent pratiqués à l’encontre des enfants dans les écoles égyptiennes. Depuis 2014, cette négligence de la part des autorités a vu mourir au moins deux enfants qui ont perdu la vie suite à des accidents dus à des équipements défectueux. L’enfant qui est mort dimanche avait subi des coups la veille, cette nouvelle a été annoncée par le ministère de l’Éducation nationale, une enquête a été ouverte en urgence, mais les motifs de l’enseignant ne sont pas encore connus, des blessures ont été relevées sur le crane de l’enfant a déclaré le directeur du département médico-légal, Hicham-Abdel-Hamid, il a d’ailleurs souligné que l’écolier était mort d’une hémorragie cérébrale.
Des enfants battus à morts en Egypte
Dans ce pays les violences sur les enfants ont augmenté de 55 % en trois ans selon le Conseil national pour l’enfance et la maternité (CNEM) et surtout dans les écoles et les orphelinats. Sur Internet, des images saisissantes montrent un directeur d’orphelinat battant des mineurs, ces derniers s’enfuyaient terrorisés, il a été incarcéré et condamné à trois ans de prison pour avoir brutalisé des enfants.
En Egypte, les violences de ce type sont courantes
Au Caire, ces violences sont très courantes, une ONG belge est intervenue dans un orphelinat où les enfants étaient constamment battus, ils sont également venus en aide auprès d’enfants âgés de 10 à 17 ans enfermés dans un appartement. Ce sont des enfants des rues, ils avaient subi des sévices sexuels et des adultes les forçaient à apparaître dans des films pornographiques, le gouvernement a été alerté en découvrant des images volées d’une scène de violence diffusée sur Facebook.
0 commentaires