Les employeurs n’arrivent pas à recruter et pourtant le chômage a augmenté au fil des mois. Certaines professions sont davantage touchées que d’autres.
Malgré le chômage, les employeurs ont du mal à recruter
Le taux de chômage a explosé et il a atteint des records malgré les attentes du gouvernement, il a franchi la barre des 10% de la population active mais à l’encontre de ces chiffres très inquiétants pour l’économie de notre pays, 29% des chefs d’entreprises auraient du mal à trouver du personnel compétant, un taux qui a augmenté puisque l’année dernière il n’était que de 21%. Dans plusieurs pays, le constat est le même malheureusement, certains métiers ne font plus rêver la jeune génération et pour ceux qui sont plus âgés, les rémunérations demandées ne correspondent aux attentes du patronat. En 2015, les employeurs affirment que trouver des artisans, des ouvriers spécialisés, des chauffeurs-livreurs et du personnel administratif devient un parcours du combattant, ils n’arrivent plus à trouver des compétences dans ces métiers.
L’école a peut-être trop mis en avant certaines branches au profit d’autres et de ce fait elles sont moins attractives pour ceux qui recherchent du travail actuellement, un manque de savoir-faire est vérifiable dans ces chiffres. Les demandeurs seraient selon les employeurs trop gourmands en ce qui concerne les rémunérations demandées. Cette enquête a été réalisée à la demande du groupe intérim Manpower et les résultats semblent en contradiction avec les chiffres du chômage en France, un paradoxe. Tous ces métiers selon les employeurs d’entreprises manqueraient de valorisation et selon leurs propos on ne mettrait pas assez en avant l’apprentissage et le savoir-faire à l’école.
Des professions manuelles moins mises en valeur
Dans le JDD, le président du groupe Manpower a déclaré « l’offre des commerciaux, elle n’a pas suivi une hausse sensible de la demande stimulée par la croissance de l’e-commerce ». Cette enquête a été réalisée sur 42748 employeurs de 42 pays différents au cours de ce premier trimestre 2015, en ce qui concerne la France proprement dit 1002 entreprises ont répondu à cette enquête. Cette situation risque de perdurer car nos jours les compétences requises sont de plus en plus complexes et les métiers manuels vont subir l’exclusion.
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