À propos de l’essai clinique de Rennes, deux nouvelles informations sont au rendez-vous, l’une est particulièrement inquiétante. Un précédent accident vasculaire cérébral aurait été identifié.
L’essai clinique de Rennes revient sur le devant de la scène
Cette affaire s’est retrouvée au cœur de la polémique avec un décès survenu pendant l’essai clinique d’une nouvelle molécule. Après plusieurs critiques émises par un précédent rapport, nous apprenons qu’un AVC avait déjà été référencé plusieurs semaines avant le fait divers. Deux camps sont donc sur le point de s’affronter, nous avons d’un côté, l’ANSM qui révélait dans un document que rien d’alarmant n’avait été enregistré dans le cadre de ce test d’une nouvelle molécule. Dans une information du Figaro, nous apprenons que des experts ont apparemment un avis différent.
Une IRM révélerait un AVC datant de 2 mois avant l’examen
L’essai clinique de Rennes organisé par Biotrial aurait-il dû continuer ? Difficile d’émettre une réponse lorsque l’on ne possède pas tous les éléments, mais il est tout de même important de noter qu’un précédent AVC aurait été identifié en novembre dernier. Cette information serait basée sur l’IRM d’un candidat, il aurait reçu une dose de 10 mg de la même molécule. Cette analyse a été faite à la suite du drame identifié au début de l’année, comme tous les participants, il a été contraint de passer une IRM. Cette dernière publiée par le journal montre un ancien AVC qui serait daté de deux mois avant l’examen selon des experts consultés par le Figaro.
Depuis l’essai clinique, les IRM n’auraient pas été communiquées
Le journal publie également une seconde exclusivité concernant le même essai clinique de Rennes. En effet, les personnes ayant participé à ce dernier n’auraient pas eu l’occasion d’obtenir leur IRM. Cette dernière avait été réalisée au début de l’année après le décès d’un patient qui testait la molécule BIA 10-2474. Cette affaire comporte sans doute des zones d’ombre qui mériteraient d’être élucidées. Dans tous les cas, la ministre Marisol Touraine avait ordonné une enquête pour que la lumière soit faite.
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