Il s’agit d’une bien triste découverte dans cette petite commune de l’Essonne. Le corps d’un homme âgé de 48 ans a été découvert mercredi à son domicile deux ans après son décès. Une mort dans l’oubli qui suscite bien des réflexions, on ne se soucie pas de ses voisins aujourd’hui, la plupart du temps tout le monde s’ignore, se croise sans un mot, l’indifférence est devenue si présente que mourir peut passer inaperçu.

Police / Crédit Photo : Wikimédia – Krokodyl
Les faits se sont déroulés à Sainte-Geneviève des Bois dans l’Essonne, dans une résidence d’un bailleur social. C’est un ouvrier de chantier qui a découvert le corps tout à fait par hasard, il procédait au ravalement de la façade lorsqu’il a été interpellé par une odeur nauséabonde, la porte-fenêtre était entrouverte et de sa nacelle extérieure, il a pu apercevoir un cadavre à moitié décomposé. C’était un locataire discret, la plupart de ses voisins ne connaissaient même pas son prénom, seulement parfois un petit bonjour. Un retraité qui habite la résidence a déclaré aux enquêteurs qu’il y avait eu souvent des plaintes pour mauvaises odeurs, mais que chaque fois cela était relié aux poubelles de l’immeuble selon LeParisien.
Dans l’Essonne, il meurt dans la solitude la plus totale
Dans l’entrée de la résidence, la boite aux lettres du locataire ne regorgeait pas de courriers, les résidants estimaient que le logement était inoccupé. L’homme n’était pas connu en mairie. En 2010, il avait avec l’aide du centre communal d’action sociale ouvert un dossier de fonds solidarité logement, le bailleur prélevait tous les mois 60 euros, les dettes de ce locataire auraient suscité des relances qui sont bien sûr restées sans réponses.
La mort de cet homme ne serait pas criminelle
La maire de la commune s’interroge, selon lui comment se fait-il que dans une résidence sociale personne n’ai jamais remarqué sa disparition ?« On découvre un corps deux ans plus tard, comment est-ce possible ? ». Selon les premières informations de l’enquête en cours, la mort de cet homme ne serait pas criminelle.