Des milliers de sites subissent la pollution industrielle en France. La plupart des sources sont liées à d’anciennes décharges, des dépôts de résidus, des produits chimiques abandonnés, l’infiltration ainsi que le déversement de substances nocives peuvent également participer à la contamination des sols, au développement de certaines maladies chez l’homme. Le bassin industriel de Lacq dans les Pyrénées Atlantiques va connaitre très prochainement des études épidémiologiques afin d’évaluer les risques sanitaires liés aux émissions gazières, pétrolières.
Les habitants ainsi que l’association écologiste Sepanso sont réjouis de cette annonce, car c’était leur souhait depuis très longtemps. Une demande avait été faite auprès des ministères de la Santé, de l’Écologie, de l’Industrie en 2002, des travaux scientifiques avaient été alors engagés, d’après des données collectées entre 1968, 1998, une « surmortalité » de plus de 14% dans la zone proche des installations industrielles chez les moins de 65 ans tout particulièrement par des cancers avait été décelée.
Des travaux complémentaires devaient être menés auparavant pour identifier avec précision les causes à effets, mais rien n’a vraiment abouti à l’époque. Cet immobilisme a été aussi dénoncé par la caisse d’assurance maladie de Pau.
La production d’énergie est une source essentielle de la pollution
L’énergie rejetée par les centrales nucléaires est des déchets radioactifs très nuisibles pour l’environnement. En France, l’industrie produit plus de 30 millions de tonnes de déchets divers. Les engrais, les pesticides connaissent aussi une expansion n’oublions pas que l’être humain est particulièrement exposé à toute cette pollution, car il se trouve au sommet de la pyramide écologique.
La pollution industrielle a des effets très graves sur la santé
Maladies respiratoires, cancers, maladies cardiovasculaires, de la peau, intoxications alimentaires, AVC, perturbations endocriniennes… Les travaux mis en place dans le bassin de Lacq seront composés en outre d’une commission, elle se focalisera sur les données de santé de plus de 20.000 personnes dont 8000 travaillent dans la zone industrielle. L’agence régionale de santé ARS a indiqué dans un communiqué que les résultats seront connus d’ici la fin de l’année 2017.
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