Les femmes et les hommes sont attirés par le sucré ou le salé, mais la vie détermine souvent les choix. Les préférences sont donc différentes.
L’étude Nutri-Net qui a sondé 37 000 personnes a déterminé deux orientations. Les hommes seraient attirés vers le gras/salé et les femmes vers le gras/sucré. Toutefois, le quotidien peut influencer les choix alimentaires. Les fumeurs et les buveurs d’alcool s’orientent vers le salé, car le goût déstabilisé par la nicotine demande des saveurs plus prononcées. Un français sur 10 resale son plat sans l’avoir préalablement goûté et la population à faibles revenus a une attirance pour les produits gras qu’ils soient sucrés ou salés.
Pourquoi consommer du salé ou du sucré ?
Les fruits et les légumes représentent pour les femmes et les hommes aux faibles revenus un pouvoir d’achat important. Ils ne rentrent que rarement dans une alimentation bon marché. Un adulte sur 4 se dit tenté de goûter de la pate à tartiner à la cuillère : 17 % parfois, 9 % souvent et 2 % toujours. Les femmes plus émotives en période de sensibilité intense se réfugient dans le gras/sucré. Elles pallient ainsi un certain manque et comblent un vide tout en se sentant rassurées. Parallèlement, quand elles sont enceintes, on assiste à une réduction de sel.
Du salé et du sucré ainsi que le diabète et l’hypertension
Les femmes voudraient ainsi protéger le fœtus. Les chercheurs à l’origine de cette étude veulent poursuivre leur enquête sur les volontaires. Une alimentation à base de gras/sucré aurait-elle tendance à développer un diabète ? Lorsqu’elle est constituée de gras/salé, favorise-t-elle l’hypertension ? Il faudra attendre les résultats de cette nouvelle étude pour en connaitre les affirmations plus pointues. Dans tous les cas, l’alimentation est souvent dirigée par les humeurs et les envies, mais le portefeuille vient souvent se glisser au centre de ses désirs. Ce dernier peut donc aisément frustrer les gourmands, ce qui entraîne ainsi un sentiment de tristesse.
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