« Femmes invisibles, survivre dans la rue », c’est un programme diffusé ce mardi soir sur France 5. Les femmes dans la rue représentent 40% de la population des sans domicile fixe, soit deux SDF sur cinq. Lorsque l’on circule dans les grandes villes, les femmes restent peu visibles, mais malheureusement , elles sont de plus en plus nombreuses, rien que dans la capitale, les femmes seraient 7000 à vivre dehors. Ce soir France 5 va donner à ces femmes la parole avec la réalisatrice Claire Lajeunie, un documentaire à ne pas manquer.
La réalisatrice, Claire Lajeunie était ce matin sur l’antenne de RMC, de ses rencontres, elle a tiré un livre et un documentaire, selon ses propos, les femmes qui sont dans la rue sont bien souvent caricaturées, d’ivrogne, de clocharde, de folles, mais la réalisatrice n’a jamais rencontré aucune personne de ce type. La boisson n’est pas systématique, certaines essayent de s’en sortir, mais les moyens mis à leur disposition ne sont pas franchement évidents.
Des femmes invisibles parmi les SDF en France
Pour ces femmes, c’est un combat de tous les instants et certaines tentent malgré tout de « conserver leur féminité ». Selon Claire Lajeunie, être une femme dans la rue, c’est courir un danger en permanence. Des femmes sans abri se mêlent à la population et parfois vous les croisez sans penser qu’elles dorment dehors.
France 5 part à la rencontre de ces femmes invisibles
Claire Lajeunie, pour écrire son livre et réaliser son documentaire voulait rencontrer des femmes qui ressemblent à tout à chacun, elle a pu découvrir des mères de famille dont les enfants leur avaient été retirés, la drogue, l’alcool, la prostitution, les squats et le 115 sont le parcours infernal de toutes ces femmes en danger. Sortir de la rue, c’est difficile, selon la réalisatrice, les repères disparaissent. On ne sait plus les heures, les jours, il faut du courage pour continuer à vivre dans ces conditions dégradantes parmi tous les loups de la nuit et du jour.
En France, il y a actuellement, 141.500 personnes sans domiciles fixes, hommes et femmes confondus, un chiffre qui malheureusement augmente d’année en année.
0 commentaires