Les enfants raffolent des poissons panés, il suffit de leur demander ce qu’ils préfèrent et, sans aucune hésitation, la réponse est poisson pané, frites et pâtes. Les parents pour leur faire plaisir et pour être sûr qu’ils mangent avec appétit et sans caprice, cèdent en croyant que le repas sera équilibré et qu’au moins ils auront du poisson dans leur assiette alors qu’il n’en est rien. Les filets dans les préparations sont quasi inexistants, c’est ce que vient de démontrer la défense des consommateurs et des usagers ( CLCV ) dans une nouvelle étude.
Très peu de poissons dans le poisson pané
C’est la fête pour les plats cuisinés, ils sont de nouveau sur la sellette après cette enquête et cette fois plus particulièrement, ce sont les produits de la mer qui sont visés, poissons panés, brandades, soupes, rillettes. François Carlier, le délégué général de l’association CLCV était l’invité de Jean Jacques Bourdin sur l’antenne de RMC et il a signifié que, lors de l’examen de 237 étiquettes de produits à base de poisson, cet aliment de la mer n’était qu’en très petite quantité et, toujours selon ses propos, certaines soupes de poisson ne contiendraient que 15% de poisson.
Au maximum 30% de poissons
Il demeure un point positif, les étiquetages se sont quelque peu améliorés et depuis la dernière enquête de 2014, des efforts ont été fournis par les industriels, mais il reste tout de même encore de nombreuses choses à mettre en place et surtout pour les poissons panés. Les industriels utilisent très peu de parties nobles du poisson, ils ont plutôt recours à de la chair hachée, voire de la pulpe, ce mélange très peu appétissant est bien loin des filets de poisson. Les panés qui sont principalement destinés aux enfants sont gras et sucrés, seulement 30% de poissons dans le meilleur des cas et le reste est composé de purée de pomme de terre et de fromage.
Un problème d’additifs et de conservateurs
Leur qualité nutritionnelle s’en trouve appauvrie en protéines et saturée en graisses, sel et sucre. Ces produits font grossir et ils n’apportent à l’organisme que des nutriments nocifs. D’un point de vue nutritionnel, les produits transformés à base de poisson sont globalement remplis d’additifs et de conservateurs. Il est préférable de contribuer au respect des ressources marines et de privilégier les recettes avec des poissons issus de la pêche responsable et labellisée.
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