La fin de vie représente un souhait pour plusieurs personnes, mais il n’est pas toujours réalisé pour une grande majorité. Seulement, un quart des Français réussissent à concrétiser cette envie et cela à cause d’un manque de moyens.
Toutes les personnes du troisième âge voudraient s’éteindre chez elle, dans leur univers, près de ce qui a fait leur vie, au milieu des souvenirs. La maladie, la dépendance, la solitude choisissent un tout autre dessin, celui de l’hôpital ou de la maison de retraite. La réalité est bien différente du désir premier, celui de mourir dans son propre lit, faute de structure adaptée, les personnes les plus malades sont hospitalisées alors que la plupart du temps, les mêmes soins à domicile seraient bien plus bénéfiques pour l’ensemble des personnes du troisième âge.
Finir sa vie paisiblement avec les siens à son domicile
Une enquête vient d’être publiée par l’institut national d’étude démographique (INED) et les résultats sont sans appel, un quart des personnes décèdent chez elle. Le départ pour l’hôpital est une chose courante, y décéder reste la normalité, les personnes qui regagnent le domicile pour y mourir en paix demeurent des cas très rares. Ceux qui ont fait le vœu de décéder chez eux et qui réalisent leur dernier souhait restent presque des cas uniques.
Pourtant la personne fragilisée entourée des siens, de ses amis, de ses voisins le cas échéant peut si elle n’a pas de pathologie trop lourde et si la douleur est absente, finir sa vie plus paisiblement.
Une fin de vie à l’hôpital à cause d’un manque de moyens pour le domicile
Pour pouvoir concrétiser le souhait de toutes ces personnes, il faudrait développer les soins palliatifs à domicile, installer des structures bien plus adaptées. Décéder à domicile en présence d’un personnel soignant représente que 5% seulement. Les politiques envisagent et souhaitent encourager le maintien à domicile avec toute l’organisation autour pour permettre à la personne âgée d’être entourée des siens.
Cette étude réalisée sur la fin de vie s’est appuyée les données de l’enquête « fin de vie en France », des médecins et des personnes concernées ont participé à cette étude.
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