Les foyers modestes à Paris ne sont pas du tout épargnés par la pollution, le contraire se produit même. Une étude révèle qu’ils sont beaucoup plus touchés que les autres familles dont les revenus sont plus élevés.
Avec cette constatation, le plus réflexe consisterait à dire que les foyers modestes sont les premières victimes, car ils logent dans des environnements beaucoup plus pollués. La réalité dévoilée dans la revue Plos One est différente, car ces familles n’habitent pas vraiment dans ces zones. Ils sont surtout référencés dans le sud et à l’est. En nous fiant aux cartes relayées par Metronews, nous comprenons que la pollution s’articule surtout autour des axes de trafic qui sont majoritairement dans le centre et à l’ouest de Paris.
À Paris, les ménages modestes sont 5 fois plus victimes de la pollution
D’une manière générale, la pollution affecte de la même façon tous les organismes qu’ils soient issus d’un milieu modeste ou au contraire aisé. Pourtant, lorsque des pics sont référencés dans la capitale, le nombre de morts a tendance à être plus important du côté des revenus faibles. En effet, les auteurs de l’étude ont même montré que le risque de décès est 5 fois plus élevé. Pour comprendre les faits, il faut se pencher davantage sur les conditions de vie des personnes qui évoluent dans des foyers modestes.
La pollution aggrave les problèmes des foyers modestes de Paris
En effet, ces ménages sont déjà victimes de problèmes comme une alimentation qui peut être grasse et donc moins équilibrée, un logement qui s’avère être vétuste avec par exemple une qualité d’isolation qui laisse à désirer… Ces maux sont ensuite aggravés par les pics de pollution, c’est donc pour cette raison que les foyers modestes sont davantage touchés. De leur côté, les personnes qui possèdent des revenus plus confortables ont un niveau de vie qui est différent et donc plus sympathique. Même si la pollution est un facteur aggravant, il pèse moins lourd dans la balance.
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