La surcharge pondérale et l’obésité concernent de nombreuses personnes à travers le monde mais également en France. Cette situation constitue un vrai problème de société car elle entraîne des conséquences plus ou moins graves pour la santé. Le surpoids atteint aujourd’hui des individus de plus en plus jeunes.
La malbouffe, l’inactivité, le rythme de vie sont des facteurs aggravants. Les apports caloriques tels une consommation accrue de produits sucrés, gras, les aliments pauvres en fibres et trop d’alcool contribuent au surpoids. Les dépenses énergétiques sont alors trop peu nombreuses, insuffisantes, les jeux vidéo, la télévision, les déplacements en voiture conditionnent le corps à grossir, la masse graisseuse se développe, s’installe dans le temps.
La prise de poids peut parfois être génétique
Les enfants de parents obèses ont plus de risques de développer une obésité, la grossesse, la ménopause sont aussi des périodes de la vie où les kilos ont tendance à s’accumuler, certains médicaments favorisent aussi la prise de poids. Une étude de grande ampleur vient d’être réalisée, elle a été menée par les chercheurs de l’institut national de la santé, de la recherche médicale en collaboration avec la caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés. Plus de 28 885 participants ont été requis depuis 2013, âgés entre 30 et 69 ans, tous issus de départements différents.
Les seniors sont particulièrement touchés par le surpoids
Les résultats de cette étude très importante ne sont pas très bons, plus de 56,8% des hommes et 40,9% des femmes sont en surcharge pondérale. Toutes les données ont été analysées : le poids, la taille, la tension artérielle, les prises de sang, le tour de taille. Cette enquête révèle que les hommes sont plus touchés par le surpoids que les femmes, les seniors présentent le taux d’obésité le plus élevé, plus d’un sur cinq est concerné par ce problème.
Les conséquences majeures entraînées par le surpoids
Les conclusions de cette étude montrent que l’obésité dépend aussi du niveau social économique, ce qui veut dire plus vulgairement, que plus on est pauvre, plus on est gros. Les aliments de bonne qualité restent chers en France, les personnes aux revenus modestes ont en effet peu de budget pour se nourrir correctement, ce qui explique la prise de poids. Dans les seize départements concernés par l’étude, le surpoids et l’obésité s’élèvent à plus de 25,6% dans le nord alors qu’il n’est de 10,7% à Paris. Même si de nombreuses personnes obèses restent en bonne santé, les troubles cardiovasculaires, le diabète, la mortalité précoce sont des conséquences qui restent majeures.
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