Est-ce que donner une fessée à un enfant lorsqu’il a commis une grosse bêtise peut-être considérée comme une vertu éducative ? Selon un sondage publié dans le quotidien Le Figaro en mars 2015 plus de 70% des Français sont opposés à l’interdiction de la punition corporelle.
L’image de la fessée est moins néfaste dans le milieu rural
Le livret de famille qui va être envoyé aux parents qui vont avoir un premier enfant donne des conseils d’éducation, la fessée n’aurait pas selon plusieurs experts de vertu éducative bien au contraire, elle nuirait au développement de l’enfant et le mettrait dans une situation de stress. La fessée est-ce un effet de génération ? Les jeunes parents auraient plus tendance à la rejeter, les habitants des grandes agglomérations sont aussi beaucoup plus réticents à la punition corporelle que ceux des communes rurales.
La fessée entraîne-t-elle vraiment des séquelles ?
Ceux qui voudraient que la fessée soit bannie, ont-ils vraiment un jour été confrontés à des enfants, est-ce que ces mêmes personnes se souviennent des tapes sur les fesses qu’ils ont pu avoir durant leur enfance et ont-ils aujourd’hui des séquelles graves ? Quand la fessée reste vraiment méritée et uniquement lorsque l’enfant a commis une grosse bêtise ou qu’il a simplement dépassé les limites du supportable, cette fessée n’a jamais humilié personne si en plus elle est accompagnée d’une explication. Pour ma part, j’ai reçu quelques fessées au cours de mon enfance, cela n’a pas entaché mon quotidien, elles ne m’ont pas empêché de m’épanouir pleinement.
La fessée est totalement différente d’un fait de maltraitance
Le document de 16 pages que les parents vont recevoir explique que la fessée n’apprend pas aux enfants à réitérer la bêtise et qu’en plus elle génère un stress qui peut avoir des conséquences sur son développement futur. La fessée reste autorisée en France et de nombreux parents assument le geste en sachant que dans la vie, il y a toujours des barrières et que les franchir peut mener irrémédiablement à des dérives de toute sorte, les mots ne résolvent pas tout. Il ne faut pas confondre donner une tape sur les fesses et martyriser un enfant, culpabiliser les parents qui ont un jour opté pour cette punition corporelle en les dirigeant vers des lieux de soutien pour une éducation sans violence, c’est mettre les parents dans des cases ou la brutalité reste la seule solution. Il est souvent facile de parler quand on ne connait pas la situation, donner une fessée à un enfant n’est pas la même chose que le battre au quotidien pour tout et n’importe quoi.
0 commentaires