Les sénateurs viennent de voter une proposition de loi visant à supprimer toutes les publicités concernant les programmes pour les jeunes âgés de moins de 12 ans. Cette proposition de loi doit être votée désormais par l’Assemblée nationale avant qu’elle puisse être appliquée sur France TV.
Faut-il interdire la publicité au moment où les enfants regardent leurs programmes ? Fleur Pellerin, le ministre de la Culture et de la Communication a décrit cette initiative comme « louable » selon Lacroix. En effet à partir du 1er janvier 2018 durant les 15 minutes qui précèdent et qui suivent les programmes pour la jeunesse, elles seront supprimées et cela concerne également internet. Le sénateur des Hauts de Seine qui avait déposé cette proposition de loi en juillet dernier se dit ravi de cette décision.
Supprimer les publicités pour ne pas tenter les enfants
Pourquoi faut-il supprimer la publicité ? Est-elle très nocive pour les jeunes enfants ? Selon plusieurs responsables de santé, les enfants seraient plus réceptifs à certaines publicités et c’est une question de santé publique, les annonceurs publicitaires ont un marché conséquent qui concerne plus de 8 millions de jeunes de 4 à 14 ans, les enfants qui regardent certaines publicités sont souvent très attirés par des produits qui les inciteraient à se nourrir de façon démesurée (bonbons, gourmandises et autres aliments attractifs). La publicité est partout de nos jours, c’est également aux parents d’expliquer aux enfants les bienfaits d’une alimentation raisonnée et saine.
La suppression des publicités des programmes pour enfants génère une perte d’argent
Les effets de la publicité peuvent parfois conduire les enfants à une obésité et c’est un problème qui concerne également les adultes qui se jettent sur du chocolat alors qu’une publicité vient les allécher. La suppression de la publicité lors des programmes pour la jeunesse est un premier pas vers une responsabilité et une surveillance accrue de la santé des plus jeunes, cette avancée est une petite victoire, mais le combat doit continuer. Cette restriction va entraîner une perte de 10 millions d’euros de revenus publicitaires, mais cette somme est dérisoire quand on pense aux dégâts que peuvent faire certaines publicités sur les enfants.
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