Gardes de nuit des médecins, la participation s’effondre

par | 11 Juin 2023

Médecin

Tomber malade la nuit, les jours fériés ou les week-ends, ce n’est pas vraiment une bonne idée ! Les médecins sont de moins en moins nombreux à participer aux gardes de nuit et c’est malheureusement le constat de l’étude annuelle que vient de remettre les médecins libéraux, elle a été publiée par le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM).

Il y a des disparités pour les gardes de nuit en France

Certains départements français sont plus touchés que d’autres. Pourquoi existe t–il une telle disparité entre les régions ? Il semblerait que l’érosion du volontariat et le manque de médecins soient les causes principales de cette désertification médicale. Ces conclusions ont été  déclarées par le (CNOM). La loi de santé portée par la ministre de la Santé Marisol Touraine qui devrait moderniser le système de santé dans notre pays pourra-t-il résoudre cette équation pénalisante pour bon nombre de patients ?

Solutionner le problème en se penchant sur la rémunération

Le conseil de l’ordre des médecins émet une éventuelle solution qui pourrait pallier à ce dysfonctionnement et stopper cette tendance fâcheuse, il faudrait dans un premier temps revoir la rémunération des médecins volontaires aux permanences de nuits. De 2014 à 2015, le taux de médecins volontaires aux soins de nuits est passé de 67 à 65%, plus de 15 départements affichent une baisse de plus de 10% selon Pourquoi Docteur.

La télémédecine ne doit pas rester une priorité pour les malades

Les services de télémédecine se développent via internet et plusieurs sites proposent en contrepartie d’une prestation médicale une participation financière, le patient peut poser une question à un professionnel de santé et par exemple sur le site « mesdocteurs » pour 4,99 euros, un médecin vous répond dans les quinze minutes. Ce commerce électronique peut-il vraiment prendre la place d’une consultation médicale ? C’est d’ailleurs l’inquiétude du conseil de l’ordre des médecins qui mettent en évidence les risques de cette télémédecine et même s’ils ne sont pas hostiles à cette pratique qui peut désengorger les urgences, cela reste tout de même une consultation virtuelle, comme peut l’expliquer un rapport de la DGE. En France, on reste tout de même très attaché à son médecin traitant à l’encontre d’autres pays où la télémédecine est plus apte à décoller. Dans certaines régions françaises, il vaut mieux ne pas tomber malade un jour férié, un week-end ou la nuit.

Médecin, Pixabay – Unsplash
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Rédigé par Jade Bernard

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