Génocide arménien : un long combat pour la reconnaissance

par | 11 Juin 2023

La reconnaissance du génocide arménien résulte un long combat et de nombreuses personnalités en France ont tenté d’y participer.

Achod Malakian dit Henri Verneuil

Achod Malakian dit Henri Verneuil

Le génocide arménien fête son 100e anniversaire et plusieurs représentants se sont mobilisés pour rendre hommage aux nombreux habitants qui ont perdu la vie. François Hollande est parti en Arménie, à Erevan aux côtés de dirigeants mondiaux comme Vladimir Poutine. Le président de la République a insisté sur le fait que la France n’oubliait pas et elle attend que la Turquie fasse son devoir, celui de reconnaitre le génocide. Sur le sol français, des personnalités se sont battues pour cela, c’est le cas pour Mathieu Madénian, Patrick Fiori ou encore Hélène Ségara.

Un génocide arménien commémoré pour le centenaire

Le génocide arménien a été au cœur d’un long combat parmi lesquels Charles Aznavour a participé, mais pour l’ancienne présidente de presse de Lyon relayée par Slate, le chanteur ne « s’engageait pas du tout pour la communauté ». Il a toutefois changé au moment du séisme, il « a créé une ONG, Aznavour pour l’Arménie ». En France, il y a également Henri Verneuil. Ce dernier précisait selon le Collectif Van dont les propos ont été rapportés par Patrick Malakian qu’il y avait une différence entre un immigré classique et un immigré arménien. Le premier a tendance à venir pour différentes raisons alors « que le second était venu pour rester en vie ».

Le portrait d’Henri Verneuil en 1982

Les Arméniens attendent des mots forts de la Turquie

Henri Verneuil s’est battu pour la reconnaissance du génocide arménien. Il a d’ailleurs évoqué dans ses deux derniers films la souffrance qui a frappé sa famille. Le 26 octobre 1989, il écrivait une lettre publiée dans Libération à l’encontre d’Ormesson qui avait fait une excursion en Anatolie et le réalisateur de son vrai nom Achod Malakian avait été « pétrifié devant votre vision de cette tragédie ». Il reprenait les mots d’Ormesson : « en Turquie, les civilisations se succèdent, se mêlent, se bousculent les unes les autres, s’exterminent et coexistent ». Il faut noter que le 23 avril 2015, l’Église arménienne a canonisé 1.5 million de morts et dernièrement le Pape François a reconnu lui aussi le génocide. Les Arméniens attendent désormais des mots forts en provenance de la Turquie.

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Rédigé par Jade Bernard

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