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Germanwings : le suivi des pilotes allemands dans le collimateur

Après le drame rencontré par la Germanwings, de nombreuses informations circulent et le suivi des pilotes allemands est critiqué.

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A320 de la Germanwings

L’Allemagne avait été rappelée à l’ordre il y a quelques mois bien avant le crash de l’A320 pour un manquement de conformité vis-à-vis des pilotes. Les compagnies aériennes seraient « en pénurie chronique » ce qui affecterait le contrôle médical. L’agence européenne de sécurité aérienne (AESA) a révélé qu’en matière de sécurité ce pays ne serait pas assez vigilant avec les règlements en vigueur, ces propos ont été rapportés par le porte-parole de l’agence dans le journal Wall Street Journal. Une pénurie de personnels avait été remarquée, les appareils et les équipages promus au vol auraient subi directement ce manquement et certains problèmes perdureraient depuis déjà longtemps. L’exécutif européen aurait averti l’Allemagne et aurait demandé de remédier rapidement à ces retards.

Andreas Lubitz déclaré apte pour la Germanwings

La compagnie aérienne la Lufthansa possède son propre dispositif médical, elle dispose de vingt médecins, un nombre insuffisant pour 4400 pilotes. Selon le patron de cette compagnie, Andreas Lubitz était apte à voler à 100 % de ses capacités et avec ses résultats il aurait précipité l’avion contre les parois de la montagne entraînant ainsi avec sa chute 149 personnes. Ce pilote souffrait de dépression sévère, et cela depuis quelque temps et de façon récurrente, il aurait été confronté dans sa vie à des épisodes suicidaires bien avant l’accident. Le jour du drame, il aurait même caché à la compagnie qu’il était en arrêt maladie. Le ministre des Transports allemands défend l’autorité de supervision du transport aérien en indiquant : « il n’y a aucune raison de critiquer la LBA »

Des zones d’ombre dans l’affaire de la Germanwings

L’autorité allemande de supervision du transport aérien qui remet les brevets de vol aux pilotes a assuré dimanche ne pas avoir eu connaissance de la dépression du copilote. Selon ses propos, elle n’aurait pas eu accès au dossier d’Andreas Lubtiz, des zones d’ombres et des questions demeurent, l’enquête qui se poursuit donnera peut-être des réponses aux familles des victimes.

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